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Idée fixe de Paul Valéry

Publié le 26/08/2015

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(L' ) ou Deux hommes à la mer. Dialogue de Paul Valéry (1871-1945), publié en 1932 par les « Laboratoires Martinet «. C’est sans doute l’œuvre la plus facile et la plus brillante de l’écrivain. Elle se place sous le signe de la science médicale, à savoir de la science expérimentale par excellence (l’ouvrage est dédié au docteur Mondor « et à tous les amis que je compte dans le corps médical «) ; mais la discussion prend la forme d’une conversation mondaine. L’auteur, en proie à un malaise occasionné par des pensées pénibles, cherche à se détendre en faisant une excursion au bord de la mer, par une belle journée ensoleillée: Là, il retrouve un célèbre médecin parisien, de sa connaissance, muni d’une ligne de pêcheur et de tout un attirail de peintre : le but poursuivi par l’honorable praticien est tout simplement de se reposer, de condamner son esprit à l’immobilité, à l’inaction, car notre homme souffre... il est tourmenté par une « idée fixe «. Mais aussitôt notre philosophe de le contredire et de lui démontrer qu’il n’y a rien de plus mobile que ce que l’on appelle « idée fixe « : le propre de toute « idée fixe « n’est-il pas précisément de se présenter à la conscience avec une fréquence particulière et des retours toujours plus obstinés ?

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