HISTOIRES OU CONTES DU TEMPS PASSÉ. Charles Perrault (résumé et analyse)
Publié le 23/02/2016
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Ayant attrapé par ruse un lapin, il l’apporta au roi : « Voilà, sire, un lapin de garenne que Monsieur le marquis de Carabas in’a chargé de vous présenter de sa part. Un autre jour, le chat attrape deux perdrix et les offre au roi, toujours de la part du marquis de Carabas. Il continua ainsi deux ou trois mois... Un jour qu’il sut que le roi devait aller à la promenade avec sa fille, la plus belle princesse du monde, il dit a son maître de se baigner dans la rivière. Dès que le carrosse du roi fut en vue, le chat se mit à appeler au secours parce que le marquis de Carabas était en train de se noyer. Le roi ordonna aussitôt à ses gens de porter secours au marquis. Dès que celui-ci fut retiré de l’eau, le chat dit au roi que des voleurs venaient d’emporter les habits de son maître. Le roi ordonne aussitôt à ses officiers d'aller quérir des habits pour le marquis. Le marquis est ensuite prié par le roi de monter en carrosse. Le chat, ravi de voir que son dessein réussissait, prit les devants. Passant devant des paysans qui fauchaient, il les menaça de les faire
La Barbe Bleue. - Avec le Petit Poucet, Barbe Bleue est certainement le conte le moins fait pour les enfants. Il était une fois un homme fort riche mais qui, pour son malheur, avait une barbe bleue. Cela le rendait si laid et si terrible que toutes les femmes fuyaient devant lui. Un Jour, il demanda à sa voisine la main de l’une de ses filles. Ni l’une ni l’autre ne voulurent l’épouser, car elles avaient appris que Barbe Bleue avait eu plusieurs femmes et nul ne savait ce qu’elles étaient devenues. Pour les attendrir, Barbe Bleue leur offrît des fêtes et des festins. C’est ainsi que la cadette commença à croire que cet homme n’était point si terrible. Le mariage se fit donc, mais au bout d'un mois Barbe Bleue annonça à sa femme qu’il devait s'absenter pour plusieurs semaines. Il la laissait libre de faire tout ce que bon lui semblerait. Il lui donna toutes les clefs de la maison mais, ajouta-t-il, « je vous défends d'entrer dans le petit cabinet ■>
«
lui-même lui a indiqué.
Pendant que Chaperon Rouge perd son temps à cueiJlir des fleurs,
le loup arrive au logis de la grande mère et contrefait la voix de la fillette.
La pauvre vieille, de son lit.
lui donne toutes les indications utiles : « Tire la chevillette, la bobinette cherra.
, Le loup tire la chevillette, ouvre la porte et se précipite sur la mère-grand.
Se couchant alors dans le lit de la vieille, il se cache le plus qu'il peut sous les couvertures et att.end.
Lorsque Chaperon Rouge frappe à la porte, le loup répète ce qu'il a entendu : « Tire la chevillette, la bobinette cherra.
, Quand Chaperon Rouge entend la voix du loup, elle est tout d'abord effrayée : mais elle finit par croire que sa mère grand est enrhumée et elle rentre.
Le loup l'invite à se coucher.
La fillette se couche et alors a lieu le célèbre dialogue : « Mère-grand, vous avez bien de grands bras ? - C'est pour mieux t'embrasser, mon enfant n, Et c'est après avoir répondu: « C'est pour mieux te manger mon enfant , à la fillet.~e qui lui deman dait pourquoi il avait u de si grandes dents ''• que le loup « se jeta sur le petit Chaperon Rouge et le mangea ''· La Barbe Bleue.
-Avec le Petit Poucet, Barbe Bleue est certainement le conte le moins fait pour les enfants.
Il était une fois un homme fort riche mais qui, pour son malheur, avait une barbe bleue.
Cela le rendait si laid et si terrible que toutes les femmes fuyaient devant lui.
Un jour, il demanda à sa voisine la main de l'une de ses filles.
Ni l'une ni l'autre ne voulurent l'épouser, car elles avaient appris que Barbe Bleue avait eu plusieurs femmes et nul ne savait ce qu'elles étaient devenues.
Pour les attendrir, Barbe Bleue leur offrît des
fêtes et des festins.
C'est ainsi que la cadette commença à croire que cet homme n'était point si terrible.
Le mariage se fit donu.
mais au bout d'un mois Barbe Bleue annonça à sa femme qu'il devait s'absenter pour plusieurs semaines.
Il la laissait libre de faire tout ce que bon lui semblerait.
Il lui donna toutes les clefs de la maison mais, ajouta-t-il, K je vous défendR d'entrer dans le petit cabinet •).
« S'il vous arrive de l'ouvrir.
il n'y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère.
" La femme promit et le mari partit.
Mais la curiosité s'empara de la jeune femme qui, après avoir tout visité et admiré, ne pût s'empêcher de prendre la petite clef et d'entrer dans la chambre défendue.
Elle ne vit rien tout d'abord parce que les fenêtres étaient fermées, mais elle s'aperçut bientôt que le plancher était couvert « de sang caillé dans lequel se miraient les corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs.
, C'étaient les femmes que Barbe Bleue avait tuées.
Effrayée, la jeune femme laissa tom ber la clef en hâte.
elle la ramassa et s'en alla.
après avoir bien refermé la porte.
Hélas ! Bien que la jeune femme eut essayé de la laver, le sang ~ y demeurait attaché ; car cette def était fée.
,, Barbe Bleue revint le soir même.
Il demanda les clefs à sa femme, mais il vit.
qu'il en manquait une et interrogea si bien son épouse que celle-ci dut avouer qu'elle était entrée dans la chambre défendue.
K Eh bien, dit Harhe Hleue.
vous y entrerez encore et irez prendre votre place auvrès de ces dames que vous avez vues.
" Barbe Bleue voulait la tuer sur le champ, mais sa femme l'implora de lui laisser quelques instants de vie pour pouvoir prier Dieu.
Barbe Bleue les lui accorda et la jeune femme en profita P.our dire à sa sœur qui habitait avec elle de monter sur le haut de la tour pour voir si ses frères, qui lui avaient promis de lui rendre visite ce jour-là, n'étaient point encore en route vers le château.
La sœur monta sur le haut de la tour et la pauvre affligée lui demandait de temps en temps, petulant que Barbe Bleue lui ordonnait de descendre : (' Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? et sœur .Anne ne pouvait que répondre : ,, Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie.
' Barbe Bleue se mit alors à crier si fort que toute la maison trembla.
lAt pau "·re femme descendit.
Barbe Bleue Ja prit par les cheveux, brandit son grand couteau...
Mais à.
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