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Histoire de ma vie de CASANOVA (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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L'Histoire de ma vie parut pour la première fois, dans sa traduction allemande, entre 1822 et 1828. Une traduction pirate ayant paru en France, le possesseur du manuscrit original, l'éditeur Brockhaus, chargea Jean Laforgue d'établir le texte français, qui commença à paraître en 1826. C'est cette version, assez déformée, qu'ont connu des générations de lecteurs, le texte de Casanova, écrit en français, n'ayant été publié qu'en 1960. Casanova entretint des relations avec les plus grandes personnalités de son époque : Frédéric de Prusse, Rousseau, Voltaire, Goldoni, les papes Benoît XIV et Clément XIV, etc. La vie tumultueuse du libertin Casanova l'emmène d'intrigues en scandales à travers l'Europe du XVIIIe siècle.
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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Casanova 1826 Giacomo Girolamo Casanova de Seingalt Profil : Sexe machine C'est en Italie, le 2 fé­ vrier 1725, que naît le célèbre aventurier véni­ tien.

D'origine modeste, le li bertin a très vite maille à partir avec la justice et s'envole pour un tour d'Europe à l'âge de 25 ans .

Libertin et imposteur, il se décou­ vre un talent pour l'écri­ ture.

Biographe de son existence, il publie His­ toire de ma fuite des pri­ sons de Venise en 1788, narration de son évasion de prison, quelques autres livres dont des ro­ mans historiques, trois cantates, mais surtout il est l'auteur d'une très vo­ lumineuse Histoire de ma vie rédigée en fran­ çais qui paraîtra après sa mort, survenue le 4 juin 1798, en Bohême.

• L'un devant l'autre, debout, sérieux, ne nous entreregardant qu'aux yeux, nous délacions, nous déboutonnions, nos cœurs palpitaient, et nos mains rapides s'empressaient à caJmer leur impatience.

L'un n'ayant pas été plus lent que l'autre, nos bras s'ouvrirent pour serrer étroi­ tement l'oQjet, dont ils aJlaient s'emparer.

• Histoire de ma.

vie, éd.

Robert Laffont C'est l'un des très rares héros de ce recueil à avoir réellement existé ! Mais comment résis­ ter à celui qui est devenu une légende, un mythe, dont le patronyme est devenu un nom commun ? Même si se faire traiter de Casanova sonne à la fois comme un compli­ ment quand il est adressé aux hommes et un reproche quand il sort de la bouche des fem­ mes.

C'est la figure du séducteur dans toute sa splendeur, mais il représente aussi la figure de l'infidèle par essence, de celui qui ne s'engage pas auprès d'une seule femme, et encore moins pour fonder une famille .

C'est le contraire du mari idéal.

Et pourtant, croire que Giacomo n'était qu'un débauché, amateur de servantes comme de duchesses, serait trop réducteur.

Certes, c'est un jouisseur mais pas un pervers.

Contrairement à Don Juan, qui se sert de sa sensualité pour provoquer la morale et qui utilise le corps des femmes avec cynisme.

Casanova est plutôt un opportuniste qui, entre autres ruses, court le jupon .

C'est un décadent dans une société décadente.

Ses conquêtes amoureuses n'ont pas davantage d'importance que ses manigances poli­ tiques.

D'ailleurs, d'aucuns peuvent être déçus à la lecture de ses Mémoi­ res, où les scènes libertines sont rapportées avec peu de piquant.

On est loin de la pornographie ou du Marquis de Sade.

Reste que le temps a fait son œuvre et, aujourd'hui, il incarne la fri­ volité amoureuse.. »

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