Histoire de la Géographie, de Paul Claval : Les Lumières et la géographie
Publié le 05/09/2012
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* L’institutionnalisation de la géographie commence à peine ; et concerne essentiellement le volet cartographique de la profession. La perspective naturaliste fait vraiment découvrir la diversité des visages de la Terre et des paysages que l’Homme a aménagés. La mise en relation d’éléments apparemment dissociés tendent à la transformation de la discipline en une science explicative. * Concerné par les critiques que Hume et Rousseau avaient formulé à l’encontre de la théorie des sciences à la mode dans la première moitié du XVIIIème siècle, Kant part de l’idée que la connaissance est basée sur la perception que nous avons des phénomènes. La science vise à établir une classification thématique. Les données qui nous permettent cette classifications sont spatiales et temporelles ; deux éléments fondateurs de l’entendement, selon Kant. Une autre philosophie de l’histoire : Herder et la géographie * Une restructuration de la géographie est nécessaire. La naissance des sciences sociales est un des résultats de la Révolution française et de la remise en cause d’une certaine idée du progrès : la rationalisation des liens sociaux donne-t-elle aux hommes le bonheur ou conduit-elle à la subversion de l’ordre nécessaire à l’existence collective ? La sociologie est ainsi liée, dans ses origines, à la réaction conservatrice que provoque la Révolution en ce qu’elle catégorise la société.

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Le progrès humain et la géographie politique : Turgot.* Les philosophes sont curieux de tout ce qui se passe dans le monde, sans que cela en fasse des géographes.
Leur curiosité les porte vers les faits sociaux etpolitiques plus que vers la description de la Nature.
Ils croient la société perfectible.
Turgot consacre son Premier Discours à l’idée de progrès.
La place prise par lagéographie dans de telles conceptions s’inscrit dans un retour aux plus anciennes idées grecques des âges de l’Humanité.
Hésiode imaginait que les peuples avaientrégressé de l’âge d’or à l’âge du fer, en passant par l’âge du bronze.
Au XVIIIème siècle, l’idée s’impose que les peuples primitifs vivaient nomades, de cueillettes,etc… La civilisation naissant avec l’agriculture.
Turgot assigne à une géographie politique le rôle d’établir le diagnostic des forces qui façonnent les pays et deproposer des stratégies pour le faire évoluer.
En d’autres termes, un envisage une discipline de perspective.La crise de d’identité de la géographie et la réflexion épistémologique : Kant.* L’institutionnalisation de la géographie commence à peine ; et concerne essentiellement le volet cartographique de la profession.
La perspective naturaliste faitvraiment découvrir la diversité des visages de la Terre et des paysages que l’Homme a aménagés.
La mise en relation d’éléments apparemment dissociés tendent à latransformation de la discipline en une science explicative.* Concerné par les critiques que Hume et Rousseau avaient formulé à l’encontre de la théorie des sciences à la mode dans la première moitié du XVIIIème siècle,Kant part de l’idée que la connaissance est basée sur la perception que nous avons des phénomènes.
La science vise à établir une classification thématique.
Lesdonnées qui nous permettent cette classifications sont spatiales et temporelles ; deux éléments fondateurs de l’entendement, selon Kant.Une autre philosophie de l’histoire : Herder et la géographie* Une restructuration de la géographie est nécessaire.
La naissance des sciences sociales est un des résultats de la Révolution française et de la remise en cause d’unecertaine idée du progrès : la rationalisation des liens sociaux donne-t-elle aux hommes le bonheur ou conduit-elle à la subversion de l’ordre nécessaire à l’existencecollective ? La sociologie est ainsi liée, dans ses origines, à la réaction conservatrice que provoque la Révolution en ce qu’elle catégorise la société.* Depuis la guerre de Trente Ans, les principautés Allemandes avaient choisi comme modèle la monarchie française, et en avait adopté les us et la langue dans lesdomaines administratifs et culturels.
Le philosophe Herder considère que de telles implications interdisent aux Allemands d’être pleinement eux-mêmes.
En somme,il n’existe pas de voie royale de l’évolution, chaque peuple ayant un génie propre, liée à son milieu.Conclusion :L’histoire des peuples est liée à leur géographie : pour la comprendre, il convient de se pencher sur le milieu où ils vivent et de voir commet il donne au groupe de sesspécificités.
La géographie qu’appelle la philosophie de Herder n’est pas simple description du monde ; elle doit expliquer l’histoire de chaque peuple, et la marchegénérale vers le progrès..
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