GUIRLANDE DE JULIE (La). (résumé)

GUIRLANDE DE JULIE (La). Recueil de madrigaux que le duc de Montausier (1610-1690) fit composer en l’honneur de Julie d’Angennes (1607-1671), fille aînée de la célèbre Catherine de Vivonne, dont il était vivement épris depuis plus de dix ans. Le total de ces morceaux est de soixante-seize. Chacun d’eux s’efforce de chanter une fleur en laquelle on peut voir l’emblème de quelque perfection de Julie. Se défiant de ses propres dons, le duc avait fait appel à tous les beaux esprits de l’hôtel de Rambouillet : Arnaud, Chapelain, Conrart et Corbeville, Martin, Scudéry, Tallemant des Réaux et quelques autres encore. Ces noms n’indiquent pas de bien grands poètes, et l’ouvrage, comme dit quelqu’un, s’il fut inspiré par l’amour, le fut médiocrement par Apollon. De tous les morceaux en question, l’on ne se souvient guère que de celui que Desmarets de Saint-Sorlin consacré à la violette :