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Guerre et Paix de Léon Tolstoï

Publié le 22/02/2012

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Le comte Léon Nicolaévitch Tolstoï est né le 28 août 1828 dans le domaine de Iasnaïa Poliana (à quelque 200 km de Moscou) qui appartenait à sa mère, née princesse Volkonski. Il perd sa mère à 18 mois, et son père à 9 ans. Deux tantes deviendront successivement ses tutrices. Supportant mal la discipline sévère de l'université, il interrompt ses études et, en 1847, s'installe à Iasnaïa Poliana (il possède au total 5 villages, soit «300 âmes de sexe masculin»). Il s'engage ensuite dans l'armée et commence à écrire : Enfance, publié en 1852, lui vaut d'emblée l'estime de la critique. Se liant à Tourguéniev, il fréquente alors les salons littéraires et mène une vie assez dissipée, faisant de grosses pertes au jeu. En 1856, encouragé par le succès de ses ouvrages, Récits de Sébastopol et Adolescence, il renonce à sa carrière militaire pour se consacrer au métier d'écrivain. Il voyage à l'étranger et se prend de passion pour la pédagogie: d'Europe, il ramène des théories sur l'enseignement populaire qu'il mettra en pratique dans l'école qu'il fonde à Iasnaïa Poliana. Tolstoï tombe éperdument amoureux d'une jeune fille de 18 ans, Sophie Beers, fille de propriétaires voisins, et le mariage (1862) va sceller une union turbulente de près d'un demi-siècle consacrée par la naissance de 13 enfants ! Les premières années, idylliques, verront la publication de Cosaques (1863) et surtout de Guerre et Paix (1865-69) qui remporte immédiatement un énorme succès.

« lorgnette : derrière l'histoire officielle d'un empereur ou d'un général, il alla débusquer les détails de la viequotidienne avec ce désir de montrer autour d'Alexandre et de Napoléon «toute la médiocrité, toute la phraséologie,toute la folie, toutes les contradictions des hommes qui les entourent, et d'eux-mêmes».

Une façon magistraled'illustrer cette loi de la fatalité qui, pour Tolstoï, régissait l'Histoire.Une genèse tourmentée.

Les considérations philosophiques de Tolstoï n'eurent pas l'heur de plaire aux éditeurs: dansla troisième édition, en 1873, ils parvinrent à imposer d'énormes coupures et des renvois en annexes! Ce n'est qu'en1886 (cinquième édition) que les textes furent restaurés, vaille que vaille, par l'épouse de Tolstoï, l'écrivain, grandseigneur oblige, se désintéressant complètement de la chose! L'auteurLe comte Léon Nicolaévitch Tolstoï est né le 28 août 1828 dans le domaine de Iasnaïa Poliana (à quelque 200 km deMoscou) qui appartenait à sa mère, née princesse Volkonski.

Il perd sa mère à 18 mois, et son père à 9 ans.

Deuxtantes deviendront successivement ses tutrices.Supportant mal la discipline sévère de l'université, il interrompt ses études et, en 1847, s'installe à Iasnaïa Poliana (ilpossède au total 5 villages, soit «300 âmes de sexe masculin»).

Il s'engage ensuite dans l'armée et commence àécrire : Enfance, publié en 1852, lui vaut d'emblée l'estime de la critique.

Se liant à Tourguéniev, il fréquente alorsles salons littéraires et mène une vie assez dissipée, faisant de grosses pertes au jeu.

En 1856, encouragé par lesuccès de ses ouvrages, Récits de Sébastopol et Adolescence, il renonce à sa carrière militaire pour se consacrerau métier d'écrivain.Il voyage à l'étranger et se prend de passion pour la pédagogie: d'Europe, il ramène des théories sur l'enseignementpopulaire qu'il mettra en pratique dans l'école qu'il fonde à Iasnaïa Poliana.

Tolstoï tombe éperdument amoureuxd'une jeune fille de 18 ans, Sophie Beers, fille de propriétaires voisins, et le mariage (1862) va sceller une unionturbulente de près d'un demi-siècle consacrée par la naissance de 13 enfants ! Les premières années, idylliques,verront la publication de Cosaques (1863) et surtout de Guerre et Paix (1865-69) qui remporte immédiatement unénorme succès.La gloire pourtant ne l'empêche pas de sombrer dans une très grave crise personnelle ; période d'inactivité littérairequi ne prendra fin qu'en 1872 avec Anna Karénine (1877), inspiré par le suicide d'une jeune voisine de Tolstoï qui sejeta sous les roues d'un train.

Mais la crise morale de Tolstoï s'amplifie: reniant l'existance qui est la sienne, dégoutépar le luxe, par la sensualité, il s'efforce de mener une vie d'ascète.

Déçu par l'église orthodoxe, il veut pratiquer lesvertus chrétiennes à sa manière: il répand des brochures destinées au peuple, s'habille en moujik, se voue auxactivités paysannes, entreprend un pèlerinage à pied...Remettant en question la propriété (Que devons-nous faire? -1884) autant que les autorités religieuses (Quelle estma foi? -1884), il prône l'idéal de chasteté (Sonate à Kreutzer - 1890) et veut renoncer à sa fortune et à ses droitsd'auteur, entamant ainsi avec sa famille un conflit qui envenimera ses relations avec sa femme.En 1901, son excommunication provoque des manifestations publiques à Moscou et Saint-Pétersbourg.

En prônant laliberté de pensée et l'abolition de la propriété foncière, il incarne bientôt l'idéal de la classe intellectuelle russe:devenu cette grande figure du sage, il attire, à plus de 70 ans, en sa retraite d'Iasnaïa Poliana, des cohortesd'admirateurs et de disciples.Les conflits répétés avec son épouse le poussent à fuir sa famille.

En novembre 1910, en pleine nuit, il prend le trainen compagnie d'un disciple.

Pris d'un malaise, il meurt le 20 novembre dans la petite gare d'Astopovo où des hordesde visiteurs sont venus le veiller.Les incohérences de Guerre et Paix ont fait couler beaucoup d'encre.

Entre autres: c'est en février 1811 que PierreBezoukhov voit la «comète de 1812 » ; Férapontov, dont Tolstoi précisait qu'il tenait une auberge depuis 30 ans, serévèle plus tard être âgé de 40 ans! Ce sont les paradoxes d'une oeuvre grande...

et longue (plus de 1.600 pagesdans l'édition française !).. »

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