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Gérard de NERVAL: Aurélia (Résumé & Analyse)

Publié le 22/02/2012

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Commencée en 1841, Aurélia, ultime nouvelle de Nerval, fut essentiellement composée lors des deux séjours de l'auteur à la clinique du docteur Blanche en 1853 et 1854. La première partie parut le 1er janvier 1855 dans la Revue de Paris, la seconde le 5 février, après la mort de Gérard de Nerval. Aussi n'avait-il pu corriger les épreuves de la seconde partie. Aurélia est l'histoire d'un rêve qui naît d'un amour impossible, s'épanche dans la vie réelle et désorganise toute représentation du monde ; Nerval tente d'expliquer ses hallucinations.


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« Aurélia , G.

NERVAL Gérard de Nerval : - né en 1808 (il connaissait Victor Hugo => admiration). - Pour lui, la vie réelle joue un rôle pour la lecture d’une œuvre - Il est obsédé par l’absence de toute représentation d’une figure maternelle (aucune image) - Sa vie est assez instable, il mène une vie de bohème.

Il va dilapider l’héritage familial.

Il voyage beaucoup, notammenten Europe centrale (Allemagne, Autriche, etc). - C’est un germanisant, il connaît l’allemand et traduit le Faust de Goethe alors qu’il avait seulement 20 ans.

- Il est connu mais sa célébrité est limitée aux grands salons d’auteurs. - Il connaît deux crises de folies, il connaît une souffrance terrible qui le conduit au suicide (il s’est pendu). 1° Dans quelle mesure le récit relève-t-il de la poésie ? - Voyage dans le rêve, poésie prosaïque dans un langage différent de celui du quotidien - Pour l’auteur, le rêve constitue une seconde vie, un moyen de faire le lien avec les êtres perdus.

C’est la preuve del’immortalité des hommes. - À travers ses rêves, Nerval découvre des territoires inconnus.

Le lecteur assiste à la création d’un monde. - La poésie est avant tout un jeu sur les sons, une musique.

Lui sont propres l’invasion de l’analogie, la dilution despersonnages, l’existence d’un monde parallèle => nous écarte du quotidien et du roman. 2° Dégagez la structure du récit.

- le texte se présente sur un rythme binaire mais il ne renvoie pas à la césure.

Dans la première partie Aurélia est trèsprésente alors que la seconde partie est placée sous le signe de Dieux, Aurélia est moins présente. - La structure n’est pas autobiographique.

Le fil conducteur n’est pas logique et brouille la perspective temporelle, il estd’avantage analogique (rapprochement d’images). 3° Ce récit est-il un roman ? - ce n’est pas un roman, il n’y a pas de vrais personnages - seul point commun : le jeu (presque schizophrène) - il y a cependant des indices du genre autobiographique dans le texte.

Il y a aussi des indices de la réalité : Paris,personnes réelles non nommées souvent, des allusions et des retours sur ses crises de folie. 4° Dans quelle mesure le récit reste-il fidèle au romantisme ? Critères romantisme : - rejet de la raison - avènement du rêve - l’auteur exalte la nature - retour aux origines - art - vigueur du sentiment religieux qui s’oppose à la vigueur de la science Caractéristiques du texte : - Nerval, dans ce texte, est visionnaire. - Glissement du discours didactique à la perception faussée/singulière de la réalité. - Multiplicité de références littéraires et artistiques : Dante, Virgile - Présence du jeu, expression des sentiments qui se reflètent dans la description - Du compte rendu clinique au délire mystique. »

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