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Georg Wilhelm Friedrich HEGEL : Phénoménologie de l'esprit

Publié le 06/10/2012

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La Phénoménologie ou l'histoire de la conscience: La Phénoménologie mo ntre bien comme nt la con c ie nce de soi - l'homme - s'élève au-dessus de la nature et de la vie biologique ; enfermée dans des cycles sans histoire, de la naissance à la mort, elle se crée ellemême une histoire par la négativité. La Phénoménologie raconte cette histoire de l' esprit, dans laquelle l'homme ne peut se trouver lui -même comme négati vité qu'en aff rontant les autres hommes dans une lutte de pur prestige, une lutte pour la reconnaissance avec laquelle commence l'histoire. «

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« Hegel Hegel est le théori­ cien de la célèb re diale ctique du maÎtre et de /'esclave, selon laquelle la rencontre d e deux cons cien ces se traduit par la lutte agonistique d'une conscien ce domi­ nante et d'u ne cons­ cience asservie.

Le livre De la conscience à l'Esprit Absolu : un parcours conflictuel L e développement de 1 'es prit est la répétition idéale du par­ cours historique de l'humanité et, comme lui, s'articule sur trois temp s.

Le premier stade est celui de la compréhension sensible et intellectuelle des choses, par laquelle l'es prit appa­ raît comme conscience objective.

Mais dans cette connais­ sance, le Moi s'oppo e au monde comme à ce qui serait sa limite extérieure et hostile, pour s'affirmer comme autocons­ cience individuelle , et c'est le deuxième degré.

Pour sortir du conflit entre le moi et le monde et entre le moi et ses propre s limite s, l 'autoconscience s'élève à la raiso n, dernière étape du proces s us.

La ra ison à son tour se développe en trois formes : la raison théorique et pratique , par laquelle le Moi, libéré du désir, cherche dans la liberté la réalisation de la vertu; !'"espri t moral ", comme le moment où l'individu , tout en se fondant dan s la communauté de 1 'État, se révolte contre cet universa­ lisme ; et enfin la reli gion , entendue comme la forme supé­ rieure résolvant les oppositions précédentes.

Une forme supé­ rieur e, certes , mai s qui ne fait que représenter toute s les exigences de l'esprit, là où la philosophie en revanche les com­ prendra dans leur nécessité.

Alors seulement, le cheminement spirituel aura pour terme le Savoir Absolu d'une part, entendu comme la totalité de 1 'autoconscience, et l'Esprit Absolu de 1 'autre , comme affirmation et négation constantes de lui-même, chacun n'étant qu'une facette de la même réalité.

Les trois temps de la dialectique hégélienne E n décrivant le passage de la conscience commune à la conscience philosophique , Hegel ne fait que repasser par une série de triades dialectiques.

Qu' il s'agisse de l'art, de 1 'histoire ou de la religion , le processu s compte trois temps : thèse (religion naturelle) , antithèse (religion esthétique), syn­ thè se (re ligion manife ste du christianisme).. »

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