GÉNIE DU CHRISTIANISME OU LES BEAUTÉS DE LA RELIGION de CHATEAUBRIAND Traité apologétique
Publié le 27/10/2018
Extrait du document
«
GÉNIE DU CHRISTIANISME ou Beau
tés de la religion chrétienne .
Essa i
de François-René, vicomte de
Cha
teaubriand (1768 -1848), publié à
Paris chez Migneret en 1802.
Divers
fragments avaient été publiés
en préo
rigin ales, notamment dans la « Lett re
au citoyen Fontanes sur la seconde édi
tio n de l'ouvrage [De la littérature] de
Mme de Staël
» (Mercure de France,
22 décembre 1800); *Atala (inséré
dans la troisième partie,
livre cin
quième) fut publié séparément à Paris
chez Migneret en avril 1801.
Une édi
tion avait été préparée à Lond res en
17 99-1800, une autre à Paris en 1 800- 1801
: il re
ste des fragments de ce «premier Génie du christianisme ..
et de
so n éd itio n avortée, fragments publiés
chez
Pourrat, en 1838, dans une édi tion des Œuvres complètes.
Les qua
trième et cinquième éditions, à Lyon
chez Ballanche
(1804, 180 9), sont pres
que identiques à celle des Œuvres
complètes de Chateaubriand ( 18 26-
1827).
Commencé
à Londres en 1799, deux
ans
ap rès la publication de J'Essa i sur les révolutions, Je Génie, projeté comme
brochure seulement ,
prend de
l'ampleur au cours de cette année
même, peut-être
à la suite de la mort
de la mère de Ch ateaubriand , mort qui
aurait provoqué, chez le fils,
une
espèce de conversion.
Or s'il reste, à
i'intérieur du texte définitif, de longs
passages et de longues descriptions
autobiographiques, l'œuvre est
essen
tiellement un traité apologétique du
christianisme, célébrée en tant que
telle par l'ami de l'auteur , Fontanes,
et par sa maîtresse du moment, Pauline
de Beaumont, chez laquell e la rédac
tion se termine en 18 0 1.
Œuvre per sonnelle et œuvre de circonstance, le
Génie ne relève d'aucun geme particu
lier, si ce n'es t de l'essai politiq ue et
moral
à la manière du "De l'esprit des
lois de Montesquieu, souvent cité par
Chateaubriand, et qui avait fait pour le
gouvernement de la
société ce que ce
dernier tâche de faire dans l
'ordre reli
gieux (pour Chateaubriand, jésus
Christ est le " légis lateu r des chré
tiens •).
En tant qu'apologie, Je Génie
a des précurseurs con nu s, de Pasca l à
Fénelon.
Cependant, paraissant quatre
jours avant le
Te Deum à Notre-Dame
de Paris cél
ébrant- détail symbolique
la paix nouvellement conclue entre la
France
et l 'Anglete rre (pays d'exil de
Chateaubriand ) et le Con cor
dat qui
scelle la réhabilitatio n du catholicism e
e n France, le
Génie apparaît a utant
comme une défense de la reli gion c hré -.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Génie du christianisme ou les Beautés de la religion chrétienne, essai de Chateaubriand
- GÉNIE DU CHRISTIANISME ou Beautés de la religion chrétienne de François-René, vicomte de Chateaubriand
- Chateaubriand, Génie du christianisme
- GÉNIE DU CHRISTIANISME (Le). de François-René de Chateaubriand (résumé)
- Chateaubriand, le Génie du christianisme (extrait).