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Genèse - résumé.

Publié le 24/05/2013

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Genèse - résumé. 1 PRÉSENTATION Six jours de la Création Illustration des six jours de la Création. Gravure sur bois florentine, fin du xv e siècle. Bettmann/Corbis - résumé. Genèse, premier livre de la Bible. Désignée dans la tradition juive par les premiers mots du texte hébreu, Beréchit (« au commencement «), la Genèse a pour titre français une transcription de la traduction grecque de la Septante, Génésis, qui signifie « origine «. Premier livre de la Torah juive et du Pentateuque chrétien (nom donné aux cinq premiers livres de l'Ancien Testament), la Genèse raconte la création du monde et de l'humanité par un Dieu unique ainsi que les origines du peuple d'Israël. 2 CONTENU 2.1 Composition Raphaël, la Création des animaux La décoration des Loges -- galerie longue de 65 m, dotée de douze travées et située au second étage de la cour Saint-Damase -- est l'une des créations que Raphaël a exécuté au Vatican durant son séjour romain. Les plafonds sont ornés de cinquante-deux scènes. L'ensemble, qui doit beaucoup aux élèves du maître et a été surnommé la « Bible de Raphaël «, représente les étapes successives de la Création et met en scène Dieu le Père.Raphaël, la Création des animaux, 1517. Fresque. Loges « Raphaël «, musées du Vatican, Cité du Vatican (Rome, Italie). Scala/Art Resource, NY Composé de deux parties inégales, le texte commence avec la création du monde et s'achève à la mort de Joseph, onzième fils du patriarche Jacob. La première partie (IXI) décrit les premières phases de l'histoire de l'humanité tout entière ; la seconde (XII-L) raconte les origines du « peuple élu «, que Dieu a choisi parmi tous les autres. 2.1.1 Histoire primitive (I-XI) Bosch (Jérôme), le Jardin des délices Représenté comme un jardin luxuriant s'étendant autour d'une fontaine de jouvence, le Paradis est selon Jérôme Bosch le lieu où s'exaucent tous les désirs (souvent érotiques, parfois obscènes) sans risque d'encourir le péché. Des fruits et des plantes gigantesques délimitent cet espace peuplé de bêtes étranges où grouillent les nudités les plus diverses.Jérôme Bosch, le Jardin des délices, 1480-1490. Triptyque. Huile sur panneau, 220 × 195 cm pour le panneau central et 220 × 97 cm pour les volets lat&ea...

« Babel et la généalogie des ancêtres d’Abraham, qui termine cette partie, ne cessent d’affirmer l’unité de l’humanité. 2.1. 2 Histoire des Patriarches (XII-L) Tiepolo (Giambattista), le Sacrifice d'IsaacVoulant éprouver la foi d'Abraham, Dieu lui demande de sacrifier son fils Isaac.

Au moment fatidique, Dieu accepte que l'enfant soitremplacé par un bélier.

L'épisode, relaté dans la Genèse, est le sujet choisi par Tiepolo pour réaliser un décor de plafond d'une grandeélégance, empreint d'une importante tension dramatique.

La lumière déchirant les nuages et la figure de l'ange symbolisentl'intervention divine.

Tiepolo a peint vers 1750 un tableau sur le même sujet qui se trouve actuellement au Metropolitan Museum ofArt à New York.Giambattista Tiepolo, le Sacrifice d'Isaac, 1725-1727.

Fresque, 400 × 500 cm.

Panneau central d'un plafond duPalazzo Patriarcale (aujourd'hui Palazzo Arcivescovile, Palais de l'Archevêché), Udine.Scala/Art Resource, NY La seconde partie est essentiellement consacrée à la vie des patriarches Abraham, Isaac et Jacob, c'est-à-dire à l'histoire des origines du peuple d’Israël.

Elle débute par lavocation d’Abraham, choisi par Dieu pour sceller son alliance avec les hommes — alliance mise à l’épreuve avec le sacrifice d’Isaac (XXII, 1-19).

Suivent les histoires desdescendants d’Abraham, en particulier ceux choisis par Dieu pour porter l’alliance : Isaac, fils d’Abraham et de Sara ; les jumeaux Jacob et Ésaü, fils d’Isaac ; Joseph, fils deJacob.

Cette seconde partie, centrée sur la bénédiction accordée à Abraham et à sa descendance, est ponctuée d’épisodes telle la destruction de Sodome et de Gomorrhe(XIX, 1-29).

Elle s’achève avec l’oracle de Jacob à ses douze fils, qui annonce le destin des douze tribus qui constitueront le peuple d’Israël (XLIX, 1-28) et la suprématie dela tribu de Juda (XLIX, 8-10). 2.2 Une immense généalogie L’objectif de la Genèse est de relier l'ensemble de la Création et de l'histoire à Dieu et, plus spécifiquement, d'expliquer le rôle d'Israël dans le monde.

L’ensemble du texteest divisé en dix sections, commençant chacune par la formule « voici l’histoire » ou « voici les origines », voire « voici la postérité de », traduction du terme hébreuToledot. Les généalogies de la première partie (V, 1-32 ; X, 1-32 ; XI, 10-32) établissent ainsi un lien entre Adam et Abraham, et comptent le nombre d'années qui les séparent. 2.3 Une interprétation théologique de l’histoire La Genèse est riche de nombreux récits à la narration précise, dont les thèmes et les figures se retrouvent, pour certains, dans d’autres passages de la Bible.

Des recherchesont révélé que de nombreux événements, lieux et personnes décrits et nommés dans la Genèse existèrent très probablement.

L’évocation de certains faits historiques aainsi permis de situer la période recouvrant les pérégrinations d’Abraham en Canaan jusqu’à l’installation de Jacob en Égypte entre 1800 et 1700 av.

J.-C.

Certains épisodessont également inspirés de textes et de mythes antérieurs, de traditions sumériennes, mésopotamiennes et égyptiennes notamment.

Le récit du Déluge (VI-IX) reprendainsi un épisode célèbre de l’ Épopée de Gilgamesh (Mésopotamie, III e millénaire avant notre ère).

L’introduction de ces événements ou personnages dans le récit de la Genèse est motivée par une relecture théologique de l’histoire : de la création du monde à la mort de Joseph, cette histoire des origines devient l’accomplissement dudessein de Dieu sur l’humanité.

Elle affirme également la supériorité du Dieu d’Israël sur les divinités de l’époque. 3 ENSEIGNEMENT RELIGIEUX 3.1 La création d’un Dieu unique La première révélation de la Genèse est celle d’un Dieu unique et universel, créateur de toute vie.

Omniprésent et omniscient, invisible et immatériel, il se manifested’abord par la Parole — une Parole créatrice —, puis se manifeste aux hommes par des apparitions, des signes et des visions.

Ce Dieu invisible (hormis dans l’épisode trèscontroversé de la lutte de Dieu avec Jacob ; XXXII, 23-33), qui n’a pas de nom – la révélation en est faite à Moïse dans le livre de l’Exode (III, 13-15) –, se conçoit dans larelation dynamique qu’il entretient avec les hommes.

Dans la Genèse, la théophanie (manifestation de Dieu) joue un rôle essentiel dans l’établissement de l’Alliance.

Lestextes postérieurs à la Genèse décrivent un Dieu plus lointain, qui se manifeste par le biais d’intermédiaires. 3.2 L’Alliance Le terme d’Alliance, représenté dans le texte hébreu par le mot bérit, a été traduit en grec par le terme diatheké et en latin par testamentum : c’est ce terme qui donne son nom à l’Ancien et au Nouveau Testament.

Les alliances conclues par Dieu avec Noé (VI-IX) puis avec Abraham (XVII, 2-21) traduisent les liens nouveaux, instaurés entreDieu et l'humanité, puis entre Dieu et le peuple hébreu. 3.2. 1 Les premières alliances La première d’entre toutes est révélée par la trahison qui y met fin : la désobéissance d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden et le châtiment qui l’accompagne.

La premièrealliance formelle est établie avec Noé, à la fin du Déluge.

Elle engage l’humanité tout entière.

Un signe visible est choisi par Dieu pour rappeler l’engagement : « l’arc dansla nuée » (IX, 16), c’est-à-dire l’arc-en-ciel. 3.2. 2 Le peuple élu et la Terre promise La seconde alliance, conclue avec le patriarche Abraham, lui apporte la promesse d’une innombrable descendance et la « possession perpétuelle », pour celle-ci, du pays deCanaan.

Là encore, un signe visible commémore cet engagement : il s’agit de la circoncision (XVII, 10-14), signe que tout mâle doit porter dans sa chair en témoignage deson adhésion.

Cette alliance annonce celle conclue avec Moïse sur le mont Sinaï, et qui engage solennellement non plus l’humanité mais le peuple d’Israël. 4 ASPECTS LITTÉRAIRES La Genèse est une œuvre composite qui juxtapose des genres littéraires distincts.

La tradition a longtemps attribué à Moïse l’inspiration d’un texte initial, repris et développépar divers auteurs inconnus.. »

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