Généalogie de la morale de Nietzsche (notes de lecture)
Publié le 03/04/2012
Extrait du document
1. Chercheurs n'ont pas de vécu, ils passent leurs vie à chercher plus qu'à vivre.
5. Platon, Spinoza ou Kant : Tous unanime dans le mépris de la pitié : N. montre que la morale ne résiste pas à l'analyse philosophique
6. Pour critiquer les valeurs morales, il faut commencer par critiquer la morale, et donc en connaître les conditions de sa naissance ( la morale n'est pas un a priori de l'homme ) : Pourquoi l'homme ne serait-il pas en régression en se pliant à la morale ? = la morale devient le danger des dangers : elle permet de vivre en sécurité, mais nous empêche d'atteindre le plus haut degré de la puissance et de la splendeur.
7. La légèreté ou, pour le dire dans ma langue, le gai savoir, est en effet une récompense […] le jour où nous dirons de bon cœur : Allons ! Même notre vieille morale fait partie de la comédie. Nous aurons découvert une nouvelle intrigue et une nouvelle possibilité.
Et pour la mise en ouche : Il se passera donc encore du temps avant que mes écrits soient « lisibles «, une chose qui nous demandait presque d'être de la race bovine et certainement pas un « homme moderne « = ; je vaux dire : savoir ruminer...
Première Dissertation
Bon et méchant, bon et mauvais
1. Les premiers « généalogistes « de la morale ( = qui cherchent les conditions de sa créations ), sont des psy anglais, mais avec une conclusion qui abaissent systématiquement l'homme.
2. Mais ils négligent les circonstances historiques de la création de la morale.
Pour N., le sentiment de bonté est formé par les bons eux mêmes, qui ressentent le pathos lié à la distance ( = l'affirmation de leur domination par l'inutilité de leurs actes ) qu'ils désignent comme bon et impose comme tel à ceux d'en bas.
3. Pour Herbert Spencer bon et utiles sont semblable dans l'esprit humain . Ce qui est bon est utile et adapté à un but.
4. La théorie de N. se confirme étymologiquement dans de multiples langues : en All. Schicht ( mauvais) veut à l'origine dire l'homme simple ; l'homme du peuple.
5. La noblesse grecque s'appelle les véridiques ( encouragent ce fait, Nietzsche se prononce pour une forte hiérarchie social et compare La Commune au retour à la forme social primitive, une régression )
«
Généalogie de la morale
Nietzsche
une vengeance imaginaire, elle nécessite pour naître un milieu hostile et opère un renfermement
du faible sur lui-même, faute de pouvoir agir sur ce milieu, ce renfermement produit le
ressentiment. Ce ressentiment peut s'exprimer chez le fort, mais chez le faible il l'empoisonne.
La morale permet la libération du poison dans l'amour de ses ennemis ( cf Christ ).
L'impuissant fait son image du bon en prenant pour base que le méchant c'est le puissant dans
toute sa caricature.
11. L'homme aristocratique, à l'inverse, conçoit le principe du bon à partir de
lui_même, pour forger ensuite le principe du mauvais.
Mais si entre les bons sont
bons, ils expriment la tension due à leur civilité sur les impuissants qui n'ont
quant à eux pas de défouloir. L'homme apprivoisé, irrémédiablement médiocre et
désolant, a appris à se considérer comme but et fin, comme sens de l'Histoire,
comme homme supérieur .
= triomphe des esclaves sur l'homme-fauve
aristocratique par la culture.
N.
dit qu'il vaut mieux craindre et admirer la bête-
blonde qu'être envahit d'impuissants qui écoeur l'humanité d'elle même.
12. Ayant cessé de craindre l'homme, nous avons du même coup cessé de l'aimer, de le
vénérer, d’espérer en lui-même et de le vouloir. ….
Qu'est-ce aujourd'hui le nihilisme sinon cela ? Nous sommes fatigué de l'homme.
13.
Il n'y a pas de force en puissance , la force est manifestation de force et le fort celui
qui en manifeste.
La croyance en un sujet neutre , libre de choisir est un instinct d'affirmation de
soi du faible.
14.
Le Jugement dernier est la récompense imaginaires des faibles, une aide pour
supporter le ressentiment.
16. Napoléon, cette synthèse de l'inhumain et du surhumain. N.
voit Napoléon comme la
dernière manifestation de l'idéal antique du triomphe des nobles avant sa chute face à la bonté
de l'homme des ressentiments.
17.
N.
Conclue en souhaitant que l'homme aille par delà le bien et le mal , mais non par
delà le bon et le mauvais : il souhaite que l'homme ne voit plus la morale comme un de ses a
priori ,mais encourage une distinction entre un type d'homme « fort » et d'autres « faibles »
Deuxième Dissertation :
La faute, la mauvaise conscience, et ce qui leur ressemble.
1. L'oubli est créateur de nouveauté , permet un contact avec l'extérieur, mais l'homme a
appris à mettre cet oubli entre parenthèse, il a acquis une mémoire de la volonté car il peut dire
je ferais , ainsi n L'homme lui-même a-t-il du devenir prévisible, régulier, nécessaire, y compris
dans la représentation qu'il se fait de lui-même, pour pouvoir finalement répondre de lui_même
comme avenir.
2.
C'est l'origine de la responsabilité.
Celle-ci suppose la moralité des m œurs, = un
homme égaux parmi les égaux, pour qu'il puisse tenir sa parole . Cependant elle distingue aussi à
long berme l'individu souverain, qui s’affranchit de cette égalité car il est autonome et supra
moral ( car autonome et moral s'exclue, la moral étant vu comme une loi extérieur ).
Puisqu'il est.
»
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