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Gatsby le Magnifique

Publié le 12/04/2013

Extrait du document

Les fêtes somptueuses qu'offrait Gatsby étaient toutes destinées à la femme qu'il aimait. Son rêve s'achèvera dans la tragédie.
Après deux romans: De ce côté du Paradis, 1920, et Les Beaux damnés, 1922, et de nombreuses nouvelles, Fitzgerald publie son chef-d'oeuvre, Gatsby le Magnifique.


« ~------- EXTRAITS La destinée de Gatsby ne peut se comprendre que dans le contexte particulier de fraude et de corruption qui suivit la Première Guerre mondiale aux États- U nis .

La prohibition sévit, et avec elle le trafic d'alcool, mené par les bootlegger s.

Le per sonnage de Meyer Wolf sheim incarne le milieu new-yorkai s, et il est curieux de constater que Jay Gatsby porte les mêmes initiales qu' un célèbre « requin » de la finance américaine de l'époque : Jay Gould.

Gatsby prend sa voiture et part avec Daisy Gatsby offre des fêtes somptueuses Les lumières s' avivent à mesure que la terre accomplit !'embardée qui la détourne du so­ leil : à présent!' orchestre joue une musique « jaune-cocktail » et le chœur des voix monte d'un ton.

De minute en minute , le rire devient plus facile , s'épanche avec plus de prodigalité , s'écoule comme une coupe qu 'un mot joyeux suffirait à renverser.

Les groupes changent plus rapidement, s'enflent de nouveaux arrivés, se dissolvent et se re­ forment , le temps de prendre haleine ; déjà on voit des vagabondes ,filles confiantes qui font la navette ici et là, au milieu des gens plus corpulents et plus pondérés, deviennent pendant un instant vibrant et gai le centre d'un groupe, puis , animées par leur triomphe , s'éloignent en glissant sur l ' océan changeant des visages , des voix et des couleurs , sous la lumière qui change sans cesse .

Soudain une de ces gypsies, vêtue d'une robe qui la transforme en une tremblante opale, cueille un cocktail dans l' atmo­ sphère , !'avale d'un trait pour se donner courage et, agitant les mains comme le dan­ seur Frisco, danse seule sur la plate-forme de toile.

Un silence se fait;!' obligeant chef d'orchestre altère pour ell e le rythme et les c hu chotements se propagent comme une onde quand circule la nouvelle , fausse d 'ailleurs, que c'est la doublure de Gilda Gray, l' étoilè des Folies .

La fête a com­ mencé.

Gatsby retrouve Dais y Sous les lilas dé- pouillés et dégout­ tants d'eau, une grande torpédo s ' avançait dans !'allée .

Elle s' ar­ rêta .

Daisy leva vers moi son vi­ sage qu'illuminait un sourire radieux , sous une sorte de tricorne lavande.

« Est-ce ici, absolument, que tu vis, mon très cher ? » Dans la pluie, les amusantes modulations de sa voix me fouettèrent comme un tonique.

Il me fallut en suivre un moment le son, montant et descendant, avec !'ouïe seule, avant que les mots me parvinssent.

(.

.

.) «Es -tu amoureux de moi ? fit-elle tout bas à mon oreille ; si ce n'est pas ça, explique -moi pourquoi il fallait que je vienne toute seule.

- Ça , c' est le secret du manoir à l'envers .

Dis à ton chauffeur d'aller passer une heure bien loin d'ici.

-Revene z dans une heure , Ferdie.

» ( ..

.)Nous entrâmes.

A mon incommensu­ rable surprise, le salon était désert.

«Ma parole , ça c'est trop fort! -Qu 'est -ce qui est trop fort ? » Elle tourna la tête.

On frappait à coups lé­ gers et solennels sur la porte d'entrée.

J'allai ouvrir .

Aussi pâle qu'un mort, les mains au fond des poches de son veston c omme des poids, Gatsby se dressait les pieds dans une flaque d'eau, me regardant au fond des yeux d'un air tragique .

L'enterrement de Gatsby se déroule dan s la plu s grande so litude NOTES DE L'ÉDITEUR Francis Scott Fitzgerald l'éloge d'illustres aînés : « Je l'ai lu trois fois.

Et ce n'est pas le moins du monde sous le coup de l'éloge que vous me décernez que j'affirme que Gatsby m'a intéressé et passionné plus qu'aucun des romans nouveaux, anglais ou américains, ne l'ont fait depuis nombre d'années.

» T.

S.

Eliot, Lettre à Francis Scott Fitzgerald.

d 'états d'esprit.

Vous avez adopté exacte­ ment la bonne méthode pour le raconter, celle d'utiliser un narrateur qui est plus un spectateur qu'un acteur: ceci place le lec­ teur à un point d'observation situé à un ni­ veau plus élevé que celui auquel se tiennent les personnages et à une distance qui donne de la perspective.

» Maxwell Perkins.

Fitzgerald semble annoncé par ses propres romans.

Né en 1896 , à Saint-Paul (Minne­ sota) , engagé dans l'armée en 1917, il pu­ blie à son retour plusieurs romans qui feront de lui le héros de « la génération perdue ».

Il meurt en 1941 à Hollywood où il connut ses dernières déceptions, oublié de tous.

Gatsby le Magnifique n'eut pas un grand suc­ cès aux États-Unis à sa sortie, mais il valut à 1 co l l.

Violle t 2, 3, 4 i l l.

de Arli, 91 « Vous avez toutes sortes de raisons d'être fier de ce livre.

C'est un livre extraordi­ naire, qui suggère toutes sortes de pensées et « Gatsby le Magnifique est au premier chef une critique du monde des apparences , une méditation sur l'illusion.

»B.

Poli.

FITZGER A LD 02. »

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