GAMBARA d’Honoré de Balzac (résumé)

GAMBARA. Nouvelle d’Honoré de Balzac (1799-1850), datée de juin 1837 qui fait partie des « Études philosophiques » avec VEnfant maudit (1831-1836)  et Massimilla Dont [1838]. Elle est dédiée au marquis de Belloy, qui aurait parlé du personnage de Gambara dans une conversation avec Balzac : « Vous avez créé Gambara, ajoute Balzac, je ne Fai qu’habillé. » Le jeune comte milanais, Andréa Marcosini, banni de sa partie, s’éprend d’une jeune femme, rencontrée dans la rue. Il la retrouve dans un très modeste restaurant tenu par un Napolitain, qui se prend pour un des plus grands cuisiniers du temps. La jeune femme, Marianna, y est accompagnée par son mari, un musicien à demi-fou, à demi-génial, tourné en dérision par les clients de l’établissement, qui forment une compagnie pittoresque d’artistes ratés. Pour détacher cette femme de l’homme qu’elle admire, et qu’elle aime encore, bien que celui-ci la néglige pour ses travaux, Andréa s’insinue dans leur vie, en prenant le rôle d’un riche mécène. Il s’aperçoit alors que l’artiste que tentent de chimériques esthétiques, mais dont les œuvres ne sont qu’un assemblage de sons discordants, invente et construit des instruments dont les harmonies sont célestes et sur lesquels ses compositions deviennent admirables.