Friedrich W. J. Schelling, Les Ages du monde (résumé)
Publié le 01/03/2016
Extrait du document
«Sans contradiction il n'y aurait pas de mouvement, pas de vie, pas de progrès, mais un repos éternel, un sommeil de mort de toutes les forces.»
Friedrich W. J. Schelling, Les Ages du monde
Monisme
Doctrine métaphysique selon laquelle il n'y a dans le monde qu'un type d'entité. Le matérialisme - «il n'y a que de la matière» - est un monisme. Le panspiritualisme - «il n'y a que de l'esprit» - en est un autre.
Panthéisme
Doctrine métaphysique selon laquelle tout est Dieu. Ainsi, chez Spinoza, l’homme participe de la substance divine. Il en est un mode, mais il n’en a pas l'infinitude.
«
Il n'y a pas de dualité en Dieu
·~[·]~·
L'existence entre dans la déf inition de Dieu.
Dieu est
le support de toute forme d'existence.
Il s'ensuit que l'on ne peut distinguer Dieu comme sujet
( ou étant)
et Dieu comme être.
L'attribut
est la condition
d'existence
des propriétés
S
pinoza appelle attri
but ce que Des
cartes appelait l'attri
but principal.
C'es t une
•En Dieu l'essence ne se c11111ngue .-ete r.-..a.
llllilndu qu'en"' ...
r ...
t.nce,l'euenc:e ne seuralt être conçue.
• Baruch Spinoza, Pens4es métaphysiq ues
qu alité qui appartient à
une entité et qui rend
possible l es propriétés
telles que la couleur, la
forme , etc.
Il y a deux
attri bu ts: l'é tendue et
la pe nsée.
Quant à la substance,
elle
est le sujet
d'inhérence de ces attri
buts.
Ce
à quoi on attri
bue quelque chose.
Spinoza défend
le monisme
C
hez Spinoza, il n 'y
a qu'une substance,
dont la pensée et l 'éten
due sont les attributs
uniques (monisme).
La
su bsta nce est définie
comme cause d e soi.
Or , il n'y a qu'une ch ose
qui soit ca use d'elle
même,
c'es t Dieu.
Cette
substance unique est
donc la substance divine.
Cette position ontolo
gique
peut être définie
comme panthéiste.
En Dieu,
l'essence
enveloppe
l'existence
M
ais qu'est-ce qu'une
chose qui est cause
de soi? C'est un e entité
dont l'esse nce enve loppe
l'existence.
L'essence
de Die u , c'est d'exis
ter.
C'es t vrai par dé fi
nition (sans substance,
rien n'exis terai
t).
Contrai
rement à Sc he
llin g, Spi
noza montre qu 'il est
impossible de distinguer
e n Di eu l
'ét ant d e l'être.
Di eu
est su bstance uni que, co ndition de tou te form e d'exis tence.
Il n e pe ut être c on çu i ndépen damm ent du co n ce pt d 'exis ten ce qu i
f a it p
art ie de sa définitio n.
D ie u est don c i ndi visi ble..
»
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