Devoir de Philosophie

Friedrich HÖLDERLIN : Odes, élégies, hymnes

Publié le 22/09/2012

Extrait du document

Quelques dates :

1770 : na issance à Lauffen sur le Neckar. 1784-1793 : études de théologie ; mais dès 1778, le réveil de sa vocation poétique l'écarte de la carrière théologique à laquelle le destin ait sa mère. 1797- 1799 : parution du roman Hypérion. 1798-1799 : écriture de la tragédie La mort d'Empédocle. 1806 : première crise de démence ; les médecins affirment qu'il est "impossible de comprendre son langage, qui semble un mélange d'allemand, de grec et de latin." 1807-1843 : séjour de trente-six années chez le menui sier Zimmer ; il se faisait appeler Scardanelli. 7 juin 1843 : mort d'Hölderlin chez Zimmer...

« Spirituellement pro­ ch e des poètes fran­ çais Rimbaud et Char , Ho/der/in as­ signe à l'existence du poète une mis­ sion prophétiqu e.

Celui qu'il nomm e " l'an ge du jour " est un messager des dieu x chargé de gui­ der les dormeurs , ce ux qui vivent dans l'ombre .

Il instruit l'humanité et lui indiqu e la voie d'une ère nouvelle.

"Oh ! R éveillez, poètes , réveille z du sommeil aussi ceux 1 Qui dorment enco­ re, donnez les lois." Le livre Le poète de l'innocence - Odes et élégies C es œuvres correspondent à la période de formation du jeune Holderlin alors sous l'influence de son ami Schiller.

Il exploite les thème s traditionnels de l'amour (Ode à Diotima) , de l'art (odes : Vocation du poète et L 'Aède aveugle) et de la mythologie grecque (ode : Ganymède).

La forme est classique et la fantaisie de son imagination n'a pas encore brisé le cadre du poème rimé.

Mai s déjà l'ensemble est d'une grande fraîcheur , proche de l'i nnocence enfantine.

Car pour le poète , "poématiser" est "l'occupation la plus innocente de toutes" , comme il se plaît à le confesser dans sa tragédie Empédocle.

Dans ce même état d'esprit , et à l'instar des anciens , Holderlin loue la nature et ses éléments : terre, mer, océan, fleuves, soleil, l'éther et les quatre saiso n s.

Il n'es t qu 'à énoncer les titres de ses poèmes pour évaluer la place qu'y tient la nature : Nature et art, Chanté au pied des Alpes, Le Fleuve enchaîné, La Promenade à la campagne ...

Holderlin , comme plus tard Baudelaire , révè le les correspondances entre le monde ta n gible et le monde intelligible et souligne sa par­ faite communion avec la Nature.

L'aube d'une foi nouvelle- Hymnes C omposés pour la plupart entre 1800 et 1803, les hymnes (a u nombre de quinze dont six demeurés inachevés) comptent parmi les plus belles créations de la poésie alleman­ de .

Œuvres · de la maturité, ils marquent l'apogée d'un style souve rain, d'une veine d'inspiration quasi religieuse.

Ces poè­ mes portent à leur plus haut point d'acco mplissement les va­ leurs spirituelles de l'artiste.

État de grâce qui ne durera pas puisque Holderlin sombrera dans la folie dès 1806.

Persuadé de vivre une période transitoire dans laquelle se dissout une époq ue alors qu'une autre s'annonce, le poète pense que le retour des dieux est imminent et croit en l'avenir florissant de l'Allem agne.

Holderlin se réfugie dans le rêve mystique .

Toute baignée de lumière divine, sa poésie atteint un degré de lyri sme tel que les idées y sont comme emportées par des ima­ ges et des associations de tonalités dont la véhémence trouvera écho chez les romantiques allemands et français.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles