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Frege, Sens et dénotation (résumé)

Publié le 08/03/2016

Extrait du document

L’apparence me cache la réalité en prenant abusivement sa place. Si je veux accéder au vrai, je ne dois pas confondre l'être et le paraître. Toute métaphysique doit être une lutte contre les tromperies de l'illusion.

Les hommes se défient des apparences, et ils n’ont pas tort. L’apparence, c’est ce que nous percevons par opposition à la réalité qui nous échappe. C’est donc un aspect trompeur des choses, qui nous éloigne du réel et du vrai.

Nom propre logique

 

En logique, les composants de la phrase la plus simple sont le prédicat, tel que «(Socrate) est philosophe», et la constante: «Socrate». Le nom propre logique est tout ce qui peut être représenté par une constante, en d'autres termes, toute expression qui dénote un objet

unique. Pour Frege, une expression comme «l'actuel Président de la République» est un nom propre logique. Pour Russell, c'est une description, qui s'analyse comme un prédicat. Dans De la Dénotation, Russell semble penser que seuls les noms propres sont de véritables noms propres logiques.

«Il (FregeJ a été le premier dans l'histoire de la philosophie à expliquer clairement ce que sont les pensées et en quoi consistent les significations des propositions et des mots qui les constituent.»

« Les noms propres n'ont pas un sens et une dénotation -~[·]~1 Le sens et la dénotation sont une seule et même chose.

Quant aux descriptions, elles n'ont pas de dénotation.

Cette théorie plus simple résout ainsi le problème des noms d'êtres fictifs.

Il n'est pas néces­ saire de distinguer sens et vérité P our Russell, le sens d'un nom propre ne se distingue pas de sa dénotation.

Ce tte • Mais la difficulté à laquelle nous nous heurtons est que nous ne pouvons à la fois préserver le lien ent re le sens et la dénotation et les emptcher d 'être une seule et marne chose .• Bertrand Russell , De la Dénotation th éorie a l'avantage de la simp licit é.

Chez Frege, le sens de l'expression ent r e dan s le co ntenu de la proposition , alors q ue la va leur de vé rité es t ce que d ésigne la pro­ pos i t io n .

Ces de ux do­ ma ines, ch ez Russell , so nt co nfondus.

Les descriptions ne sont pas des noms propres logiques S elon Frege , tout e e xp re ssion qu i dé ­ sign e un seu l objet , co mm e «l' ac tuel Pr ési ­ dent de la République», es t un nom p rop re logiqu e.

Russe ll re fuse ce tte co ncep t ion.

Po ur lui , un e phrase com me «l'ac tuel P rési d ent de la Rép ub liqu e est cha uve » do it s' ana lyse r co mm e u ne descr iption , c 'est ­ à-dir e: il y a un x , tel que x est Président de la R épu bliqu e et x est ch au ve.

Frege ne peut rendre compte des noms d'êtres fictifs F rege soutien t que le se ns est la façon dont est donnée la dé notatio n.

P ou r tant, mon tre Rus ­ se ll, un nom com m e «Sup erman» n'a pas de dénot ation.

Commen t pourrait-il avo ir un sens si ce dernier dépen d de la dén ota tion ? P o ur Russell , les no m s des personnages de fictions doivent être interp ré tés co mm e des desc ription s, et non comme des noms p ro pres log iqu es.

«L 'actuel Président de la République» n'est pas un nom propre logique.

Cette expression est une description.

Elle ne permet donc pas de définir le sen s.

L'existence d'objets fictifs invali de la distinction entre sens et dénotation.. »

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