FORESTERIES (Les). de Jean Vauquelin de la Fresnaye

FORESTERIES (Les). Poèmes de Jean Vauquelin de la Fresnaye (1536-1610), publiés en 1555. Ce recueil de poèmes marque les débuts de J. Vauquelin de la Fresnaye. Il a dix-neuf ans, il se proclame disciple de Ronsard, élève assez fantaisiste. Il est impatient de produire son talent naissant. Les Foresteries sont pleines de charmantes mièvreries : « Mais celui qui voudra écouter en nos bois - Mille petîtes voix -D’un millier d’oisillons dégoisant leur ramage -Et dru dru béqueter les bourgeons d’un bocage...». Le jeune poète n’hésite pas à déformer la grammaire, et même les mots, ce qui rend souvent ses vers assez incompréhensifs : « Car n’i poutrir quelquefois - La terre aucques mes dois -Accompaignant la Nynfete - Qui plante mainte herbelette... ». Son orthographe est des plus fantaisistes, sa ponctuation des plus indépendantes. Sa jeune poésie pastorale ne manque pourtant pas de saveur.