FLAMBÉE (La) d’Henri de Régnier

FLAMBÉE (La). Roman d’Henri de

Régnier (1864-1936), publié en 1909, et où l’on retrouve un peu de l’atmosphère qui avait fait le succès des Vacances d’un jeune homme sage publié six ans plus tôt, sans que ce nouveau roman en soit à proprement parler la suite. Le jeune homme sage a grandi. Il s’appelle André Mauval. Il vit entre son père qui consacre son temps à la Cie de l’Union Maritime et sa mère qui se complaît dans les longues coutures, les broderies patientes, le livre sur lequel on songe le piano, la musique, le silence et 1 ’ordre des journées monotones, où tout est prévu et réglé d’avance et où l’on n’a qu’à laisser aller le temps ». Mais un jour, une flambée que l’on fait dans sa chambre, inspire à André Mauval une rêverie sur sa jeunesse. Pour lui, peu importe la gloire. Il consent à vivre dans l’obscurité s’il connaît l’amour. S’agit-il d’un amour platonique ou d’un autre ? De l’un et de l’autre peut-être ; il jouira « de la beauté vivante, de celle que l’on peut étreindre avec les bras ; toucher de ses mains, de sa bouche et qui est éternelle, elle aussi, par le désir qu’elle inspire et par le souvenir qu’elle laisse ». Mais qui incarnera ce désir ?