FIN ET LA MANIÈRE (La). (résumé)

FIN ET LA MANIÈRE (La). Ce recueil

posthume de poèmes et de prose, paru en 1965, de Jean-Pierre Duprey (1930-1959), poète et sculpteur surréaliste français, marque un retour à la poésie, après un long silence de dix années, pendant lesquelles Jean-Pierre Duprey s’est exercé à la sculpture. Si c’est à partir du constat « Monsieur Dieu ne vit personne — L’idée du monde ayant grandi, elle l’avait dévoré » que s’est cristallisée l’expérience de Derrière son double, la Fin et la Manière nous mène jusqu’à ce jour où le

poète ne se contente plus de saluer et de cerner de près la réalité de sa mort, mais rejoint la « belle » par le suicide, illustrant ainsi sa philosophie du désespoir, sa philosophie du néant du monde et de l’homme. « Je m’enfonce davantage », écrit-il, et il se mesure à « l’interdit d’entre les vies », et le mot est lancé « Sésame, et pour ses âmes, ouvre-toi ! ». Le voici donc ce passage entre les vies, ce stade de la réduction de tous les doubles, masques, miroirs interchangeables, innombrables, qui se partagent la chair et l’esprit