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Fiche du livre "La Géographie : pourquoi ? comment ?"

Publié le 19/09/2023

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« Chapitre Prénom 1 l'espace Bernadette 2 le territoire Camille 3 milieu, nature, environnement Thémis 4 temps et temporalités Ambre 5 limites et discontinuités Charlie 6 la formalisation Nathan 7 région et régionalisation Thaïs 8 le paysage Estelle 9 Les frontières Laura 10 les systèmes et approches systémiques Laura 11 le développement Zahra 12 l'urbain : villes et métropoles Amaury 13 territoires ruraux et campagnes Alis 14 la mondialisation Emma 15 les mobilités Mahault 16 risques et catastrophes Louna Chapitre 1: L’espace 1.

L’espace géographique Espace, que de brouillon commet-on en ton nom !, H.Chamussy, J.Charre, M.G Durad et M.Le Berre 1977 : -L’espace est organisé (géo=science sociale) - L’espace est le champ de relations de proximités - L’espace n’est pas uniforme - Régularités dans les distributions spatiales 2.

Le tournant spatial De l’inévitable et heureux inachèvement géographique, I.lefort 2014 -Tournant spatial Soja 1989 contribue au renouveau des conditions de possibilité pour penser le monde. - Pensée post moderne, participe à la déconstruction des catégories de la modernité (objet, sujet, nature, culture). - De nombreuses sciences humaines se saisissent de ce spatial turn pour renouveler leurs projets disciplinaires 3.

D’une géographie de l’espace à une géographie de la spatialité Ce que la géographie fait au(x) monde(s), M.Lussault 2010 - Les Géographies de l’espace s’intéressent à la manière dont s’agencent les réalités sociales dans un assemblage dynamique de positions relatives et de distances. - Espace = agencement (Claude Raffestin 1981) -La géo moderne se dvp à partir des années 1870 en Europe et aux USA = étude des relations entre l’homme et son milieu.

Pensée comme la discipline charnière et synthèse entre sciences de l’homme et celle de la nature.

A partir de 1950 les géographes s’ éloignent de cette conception dominante. - S’affirme comme une science sociale.

1960 : l’espace= concept central (1989=tournant spatial->Edward Soja) - L’espace n’a pas toujours eu le même statut : ° étudie la répartition des faits sociaux ° géo=terre/graphie=étude science qui étudie la surface terrestre. ° « explique la société à travers ses dimensions spatiales », Bavoux Géo=science sociale puisqu’elle étudie la société qui possède une dimension spatiale L’espace des géographes L’espace géographique, un espace physique concret -portion de la surface terrestre (contraintes : distance physique, matérialité biophysique comme un fleuve) mais peut devenir une ressource ex les mers = moyen pour des échanges - géo pré moderne= chorographie décrit la terre en l’arpentant, mesurant, localisant L’espace géographique, un espace géométrique de localisation -dimension géométrique -s’appuie sur des coordonnées (longitude/latitude/latitude) -déterminer la position géo d’un point grâce à sa situation L’espace géographique, un construit social -espace unique - différenciation spatiale importante, résulte des actions humaines (les sociétés organisent l’espace de façon + ou – consciente).

Si consciente on parle d’aménagement. -Aménagement = « L’action et la pratique de disposer avec ordre, à travers l’espace d’un pays et dans une vision prospective, les hommes et leurs activités, les équipements et les moyens de communication qu’ils peuvent utiliser, en prenant en compte les contraintes naturelles, humaines et économiques, voire stratégiques » Pierre Merlin -à vise à créer un ordre, nécessaire de tirer des expériences passées. Sociétés, individus et espace géographique L’organisation spatiale Organsation=orga -Tout espace géographique possède des éléments structurants (limites, axes, nœuds), chaque organisation spatiale est unique les étudier revient à étudier la relation entre un espace et une société (ex : Hervé Théry, étudie le Brésil lire le paragraphe de la page 18 à ce sujet). -Orga spatiale jamais figée, dynamique spatiale=processus + résultats du processus - Paysage et orga spatiale ne sont pas à confondre.

L’orga spatiale est dynamique. Espace, distance, métriques Distance = D -Distances multiples : km, distance-temps, distance-coût, distance affective Ces différentes distances permettent de questionner la notion de proximité. - Réduction des D temps et D coût avec les transports =processus de mondialisation - On peut être proche de qqn physiquement mais pas culturellement/économiquement Métrique : façon de mesurer la distance qui sépare 2 réalités sociales spatialisées. Lévy et Lussault ont ainsi appelé « territoire » les espaces à métrique continue (=métrique topographique) et espace de métrique discontinue (=métrique topologique). Espace de vie, espace vécu, espace social - Espace (E)= porteur de signification individuelle (montagne= habité par le diable pour les européens). - Production d’espace = production de valeurs et de connaissance, l’espace géographique possède donc une dimension subjective - Il faut distingue E de vie, E vécu et E social. E de vie= « l’aire des pratiques spatiales d’un individu » Guy Di Méo = E d’usage sur lesquels les hommes se déplacent E social= résulte d’une production collective « l’ensemble des interrelations sociales spatiales ». E vécu= espace tel qu’il est ressentie, expérience sensible qui exprime la façon dont les individus se projette individuellement et collectivement.

Notion introduite en France par Armand Frémont dans La Région, espace vécu en 1976 suite aux travaux de Jean Gallais sur le delta du Niger. Les études anglo-saxonnes de T Hall ou de Abraham A Moles mettent en exergue son caractère égocentré. Représenter l’espace géographique : l’exemple des cartes Voir cartes p.

24, 25, 26 -Le géographe Michel Lussault dvp la notion de spatialité (permet de dépasser la réduction de l’espace géographique à une simple localisation).

Les individus sont des acteurs spatiaux. L’acteur spatial « il pense, il rationnalise, il lui donne du sens, il tente de maîtriser cognitivement, il produit des idéologies, il la met en scène, en images, il en fait un instrument de ses stratégies » Lussault 2010. -Géographie de l’espace complétée par celle de la spatialité.

Etudier les spatialités c’est comprendre comment les opérateurs spatiaux font avec l'espace. - Selon Lussault, les opérateurs spatiaux humains ont des compétences élémentaires (distance, échelle, limite, placement).

Ces opérateurs font de l’espace une ressource au même titre que le milieu biophysique. - Montrer que l’espace est à la fois un instrument de contrainte et outil au service de la production de normes qui permettent le contrôle des individus/sociétés.

Cette idée est fondamentale car on comprend que la « géographie est une science politique ». Chapitre 2 : Le territoire Introduction: - Notions d’ espace de vie + d’ espace vécu → approche subjective qui met en jeu la question de la proximité ⇒ notions liées au territoire. - Territoire: - Terme polysémique (comme espace géographique) - Terme omniprésent en France - Terme qui connaît un engouement politique + médiatique d’un point de vue du local - Concept inclusif - “troisième moment de la pensée géographique” : C.Grataloup I- Le territoire en géographie: a) La double acceptation du territoire: - Territoire = espace géographique en tant qu’il est approprié → paradigme: écologique + spatialiste. - Renvoie à une terre = portion de surface terrestre → possède: - dimension - forme - caractères biophysiques - contraintes - propriétés - aptitudes - Dimension géométrique par sa localisation + son agencement milieu. - Il est engendré par l’espace-étendue (C.Raffestin). - Plus englobant que l’espace géographique → articule espace physique + espace de localisation + espace socialisé tout en ajoutant l’appropriation. - Appropriation: double dimension: 1) point de vue politiste: Territoire = “matrice spatiale dans laquelle et par laquelle se construit et se maintient un pouvoir” → en le contrôlant, lui assignant des limites … ⇒ affirme souveraineté sur une portion d'espace terrestre. = échelle précise Il permet alors de penser les relations horizontales des différents acteurs → inscrites dans une terre + dimension spatiale. 2) point de vue subjectiviste: Territoire = inscription d’un individu ou groupe social dans une terre. Il permet alors de penser les relations verticales des acteurs avec l’espace. Expérience individuelle, sensible … de l’espace. Julien Gracq écrit sur cette dimension subjective. Chaque représentation du territoire est individuelle mais rejoint l’image collective. b) La territorialisation: Territorialisation = processus de fabrication d’un territoire, qui traduit une ou plusieurs modalités d'appropriation de l’espace terrestre, et le résultat qui en découle. ⇒ Territoire = production sociale qui se construit dans la durée mais doit être maintenue dans le temps. = résulte des stratégies d’acteurs. Territorialisation: pose question des identités et des mémoires. Exemple: Johannesburg. c) Les territorialités; Territorialité = dimension territoriale des faits sociaux, cad les modes d’appropriation qui font le territoire. ⇒ Inscrit l’homme dans son rapport à une terre ⇒ Raconte la spatialisation progressive des identités ind.

+ collectives au fur et à mesure qu'elles contrôlent un espace donné. ⇒ Présente dans la géo.

sociale + culturelle → territoire constitue: 1) mode de relation entre hommes dont l’espace est le vecteur. 2) projection de notre “être monde”. Exemple du territoire Inuinnait: 2 dimensions: 1) horizontale: espace parcouru. 2) verticale: mode de rapport au sol … → appréhension local du territoire ⇒ Territorialités sont multiples: 1) espace intérieur de la maisonnée : chef de famille 2) espace des multiples campements 3) espaces très habités 4) espace des camps saisonniers. sont évolutives. ⇒ Il y a concordance entre les différentes territorialité + coexistence de multiples modes d’appropriation d’un même espace ⇒ émergence conflits. I- Lieu et territoire: “ La géographie est science des lieux et non des.... »

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