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Fiche de lecture William REJAULT

Publié le 13/03/2012

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Mais j’ai été également touchée par la situation qu’il a vécue lorsque son frère a fait une tentative de suicide puis lorsqu’on a dû dans l’urgence l’hospitaliser d’office. William, malgré ses études n’avait pas réalisé auparavant que son frère était schizophrène. Il faut cette épreuve pour que William voie que son père n’a jamais accepté son homosexualité. Il finit par lui lâcher : « tout est ta faute, si tu n’étais pas malsain, il n’aurait jamais fait ça, toi et ta sexualité nauséabonde «. On refoule les sujets tabous, on évite la réalité, on fait comme si tout était normal et un jour un évènement fait tout rejaillir alors la situation de crise est encore plus difficile à gérer

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« médicament ou son matériel de base pour faire ses soins.

Enfin il évoque ses rapports complexes et houleux avec son père, sa difficulté à trouver sa place dans famille, sa différence et son mal être.

Il nous dévoile son affection et sa tristesse face à la maladie de son frère. Commentaires personnels : En lisant cette œ uvre, j’ai découvert un infirmier tantôt détaché presque désinvolte assumant des situations difficiles et tantôt très affecté par ce qu’il devait combattre.

Il ne suffit pas d’être diplômé d’état pour bien vivre son métier.

C’est une construction chaque jour où nos sentiments personnels influent sur notre comportement.

Deux situations m’ont marquée.

Tout d’abord, les difficultés que l’on peut rencontrer avec sa hiérarchie et le devoir de réserve envers et contre toute éthique.

Je pense à ce chirurgien qui se trompe de patient et qui opère « Christophe, descendu pour un grain de beauté sur verge.

Remonté après circoncision ».

William doit se taire, contenir sa révolte face à un chirurgien menaçant, pour le laisser mentir à la famille inquiète.

Sa collègue finit par lui dire « tu sais qu’ILS ont toujours raison ». Mais j’ai été également touchée par la situation qu’il a vécue lorsque son frère a fait une tentative de suicide puis lorsqu’on a dû dans l’urgence l’hospitaliser d’office.

William, malgré ses études n’avait pas réalisé auparavant que son frère était schizophrène.

Il faut cette épreuve pour que William voie que son père n’a jamais accepté son homosexualité.

Il finit par lui lâcher : « tout est ta faute, si tu n’étais pas malsain, il n’aurait jamais fait ça, toi et ta sexualité nauséabonde ».

On refoule les sujets tabous, on évite la réalité, on fait comme si tout était normal et un jour un évènement fait tout rejaillir alors la situation de crise est encore plus difficile à gérer.. »

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