FICHE DE LECTURE SUR L'ENFANT ET SA FAMILLE DE DONALD WOODS WINNICOTT
Publié le 25/07/2012
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DEUXIEME PARTIE : LA FAMILLE Cette deuxième partie du livre traite de la famille. Chap. I) Les acteurs principaux de la famille sont : l’Enfant, la Mère et le « Père «. La fonction paternelle est importante pour le bon développement de l’enfant au sein de sa famille. Effectivement, le père à un rôle important car il peut suppléer sa femme pour qu’elle ne se sente pas seule dans cette nouvelle expérience, dans l’éducation et dans la vie du quotidien. Mais c’est aussi un fardeau nécessaire à l’équilibre de l’enfant. De part sa présence, le père peut être la cible de la rage de l’enfant : la personne à haïr. Certes le père assume une fonction de soutien et de protection dans l’unité mère/nourrisson mais il est aussi capable de suppléer la mère grâce à ses propres aptitudes maternantes. Le père peut aussi être considéré comme un médiateur vers le monde extérieur Un petit garçon peut se retrouver en état de rivalité face au père, et à contrario, une petite fille peut en être éperdument amoureuse.
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l'utilité de leurs pleurs qui sont leurs moyens de d'expressions.Winnicott a expliqué ce phénomène au travers de la notion du « self » : la mère permet à l'enfant de se forger en tant que personne, c'est-à-dire, lui permettre depasser de la « non intégration primaire » archaïque (aucune différence entre enfant et mère) à l'intégration du « je ».Dans son ouvrage, l'auteur nous explique que l'un travail de la mère est tout d'abord de faire vivre son enfant dans un environnement déterminé et suffisamment bon.Celui-ci, pourra grâce à sa mère, se créer des repères.Mais la mère doit agrandir cet environnement pour l'enfant puisse satisfaire « sa capacité à jouir du monde ».Cette partie fait référence au chapitre X : « le monde à petite dose ».Winnicott nous développe le processus de maturation qui apparait au cours de l'évolution de l'enfant, c'est-à-dire : le bébé va être capable de s'adapter aux règles de lamère mais à sa propre manière : « »C'est le tout début de la coopération et du sens social » (p.101)C'est dans cette phase que s'applique l'un des concepts développés par l'auteur appelé : le « vrai self » qui est le Moi comme unité différencier de l'extérieur.Le vrai self est le fondement du symbole qui nous donne le sentiment d'exister.Sur son parcours vers l'indépendance, l'enfant va devoir se confronter au sevrage, qui est présenté comme une suite logique de l'allaitement.Winnicott insiste sur le fait que cette période délicate doit se dérouler dans un cadre stable.Le rôle de sevrage dans le processus de désillusion est clairement décrit et est très important pour le processus de maturation car, au début, l'enfant à l'illusion qu'ilcrée la mère pour ses besoins : c'est l'illusion primaire.DEUXIEME PARTIE : LA FAMILLECette deuxième partie du livre traite de la famille.Chap.
I)Les acteurs principaux de la famille sont : l'Enfant, la Mère et le « Père ».La fonction paternelle est importante pour le bon développement de l'enfant au sein de sa famille.Effectivement, le père à un rôle important car il peut suppléer sa femme pour qu'elle ne se sente pas seule dans cette nouvelle expérience, dans l'éducation et dans lavie du quotidien.
Mais c'est aussi un fardeau nécessaire à l'équilibre de l'enfant.De part sa présence, le père peut être la cible de la rage de l'enfant : la personne à haïr.Certes le père assume une fonction de soutien et de protection dans l'unité mère/nourrisson mais il est aussi capable de suppléer la mère grâce à ses propres aptitudesmaternantes.Le père peut aussi être considéré comme un médiateur vers le monde extérieurUn petit garçon peut se retrouver en état de rivalité face au père, et à contrario, une petite fille peut en être éperdument amoureuse.Dans ce chapitre Winnicott évoque l'idée freudienne en rapport au complexe d'œdipe : « les petites rêvent d'être à la place de leur mère […] et se rendront compte dela frustration qui appartient à cette sorte d'attachement romantique, elles finiront par grandir e chercher ailleurs la réalisation de leurs rêves » (p.137)Cependant, la relation que le nouveau aura avec son père dépend de la mère, c'est à elle de rendre ce rapport possible.Chap.
II)On a tous un idéal de ligne de conduite, de mode de vie et l'arrivée d'un enfant peut le mettre à mal, et si n'est pas le cas, il le transforme dans le fonctionnement, dansl'organisation que se soit au niveau du logement, de l'emploi du temps du père et du dévouement de la mère ; puisque celle-ci arrête toute activité professionnelle pourle bien-être de cette enfant.De plus, le foyer doit prendre la responsabilité de son éducation mais aussi la propre vision d u monde de cet enfant.Chap.
III)L'enfant observe ces parents.
Il enregistre leurs façon de se comporter entre eux et avec les autres personnes ; qu'elles soient adultes ou enfants.Le jeu " Maman – Papa " reflète l'image que ce fait l'enfant de ses parents et son propre désir d'être eux.Les autres enfants deviennent alors les compagnons de la réalisation du reflet du cette image qu'est la relation " privilégiée " entre parents, et enviée par l'enfant.Chap.
IV)Tout parent s'inquiète et se questionne sur le "bon" développement de son enfant.
Il redoute l' "anormalité" de son enfant.Si cette "anormalité" apparait, il a alors besoin d'en chercher et comprendre les raisons, et les conséquences.Chap.
V)Un enfant unique a le privilège de pouvoir grandir avec ses deux parents pour lui seul.A l'inverse des fratries, il est privé d compagnons de jeu.
De ce fait, il est poussé à grandir plus rapidement puisqu'il est amené à converser avec les personnesadultes de sont entourage.Cette position d'enfant unique au sein de groupe familiale "condamne" donc cet enfant à un développement psychique, et donc identitaire, plus rapide.Chap.
VI)Un enfant à besoin pour se construire d'avoir, égoïstement, ses parents pour lui seul.Avoir des jumeaux est synonyme de devoir prendre en compte la personnalité a part entière de chaque enfant afin qu'ils puissent, tout deux, bénéficier d'un "bon"développement.Les jumeaux sont similaires mais en pas identiques.
C'est unicité propre à chacun que la mère doit connaître et reconnaître.Si elle prend en compte cette unicité et cette personnalité différentes pour chacun d'eux, elle leurs permettra d'éviter les problèmes de jalousie et de compétition entreeux, ou en tout cas, les amoindrira car ils seront reconnu chacun pour ce qu'ils sont.Chap.
VII)Les raisons des vols et des mensonges sont étroitement liées.Pour l'enfant, le vol est un geste horrifiant tout en continuant de le faire.
Ce qui est horrifiant n'est pas de mettre la main dans le sac à main de sa mère, puisque celaétait autoriser lorsqu'il était bébé ; mais c'est le faite d'y prélever quelque chose qui puisse appartenir a sa mère.L'enfant développe alors une division de sa personnalité, division entre le bien et le mal.Mis devant le fait accompli par les parents, il mentira.
Ces mensonges sont la preuve de son incapacité à reconnaître son acte.
Plus "l'interrogatoire sera poursuivit",plus il mentira, plus il s'enfoncera dans la division de sa personnalité, c'est-à-dire dans le mensonge, car il est dans l'incapacité de reconnaître que son geste puissefaire de lui quelqu'un de méchant, et encore plus vis-à-vis de sa mère.Chap.
VIII)En cas d'hospitalisation d'un enfant,il est de la responsabilité du personnel médical de protéger et soigner son patient.
Selon la gravité de l'hospitalisation (en cas demaladie grave), l'infirmière fera le nécessaire pour répondre au mieux aux besoins de l'enfant : elle sera à l'écoute et lui consacrera du temps dans la mesure dupossible car il n'est pas le seul patient.
Les soins qu'elle lui apportera seront des plus adaptés (conscience professionnelle).
Durant le temps ou l'enfant reçoit desvisites de sa famille (mère, père …), l'infirmière perdra un certain contrôle sur le patient.
Les parents ont tendance à vouloir systématiquement ramener de lanourriture à l'enfant qui ne sera pas adapté et pouvant avoir une influence sur l'état de l'enfant ou en promettant des choses qui ne respecteront pas.
En croyant fairebien les parents peuvent maladroitement faire mal déstabiliser l'enfant et empiéter sur le travail du personnel médical.
Mais la présence d'un parent est nécessairepour rassurer l'enfant qui voudra d'une figure d'attachement familière : sa mère.
Cependant, l'infirmière fera son travail correctement quand la mère ne sera pas ouplus là et l'enfant prendra l'habitude et finira par accepter en étant rassuré (p194) : “ Il adoptera les infirmières et les autres enfants, et une nouvelle vie commencera”.Certains parents à cause de leurs difficultés ne sont pas l'idéal : en cas de dispute devant l'enfant cela peut gravement provoquer compromettre le retour de l'enfant àla santé physique.”Pour des enfants qui n'ont pas un bon foyer, un séjour à l'hôpital peut s'avérer la première expérience bonne”.Mais Winnicott nous parle de l'évolution des hôpitaux par rapport aux visites autorisées des familles et soulignent l'importance de celles-ci qui jouent un rôleimportant dans la vie de leurs enfants.Chap.
IX)“Je désire apporter mon soutien à l'idée généralement admise que tous les enfants adoptés devraient savoir qu'ils sont adoptés.
Ils devraient le savoir aussitôt quepossible et il faudrait que ce soient les parents adoptifs qui les informent”.Winnicott insiste sur l'importance d'informer l'enfant sur son adoption le moment opportun pour éviter que l'enfant ne l'apprenne de l'extérieur et qui pourrait avoirdes répercussions sur son comportement et sa vie.
Il dit “L'angoisse constante qui naît du mensonge est plus dure à supporter que le moment de panique provoqué parla première manifestation de la vérité”.
Il faut donc selon lui informer l'enfant même si cela paraît difficile, il comprendra et acceptera avec le temps.
En lui disant la.
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