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Fiche de lecture sur Le Nouvel Ordre Ecologique, Luc Ferry

Publié le 22/02/2012

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Dans ce premier chapitre , Luc Ferry se réfère à Descartes et Aristote pour aborder le rapport homme / animal . Aristote , justifiant l'esclavage « par nature » et Descartes, considérant l'animal comme une machine . L'auteur met en évidence la fait que la place de la zoophilie dans les sociétés démocratiques ne cesse de croitre . ( Mise en place de droits s'appliquant aux animaux ) . On parle même d'égal respect de toutes les manifestations de la vie : projet selon Ferry « sympathique » mais improbable dans la société dans laquelle on vit . Les réflexions de Ferry laissent donc entrevoir un véritable problème d'existence . Malgré le fait que l'animal et l'Homme fassent partie de l'espèce animale , des différences notoires sont mise en évidence par de nombreux philosophe dont Rousseau .
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« ne concerne que les animaux domestiques , donc proches de l'homme , de plus ces traitements ne concernent quela sphère privée .L'objectif implicite de cette loi étant de réfréner la violence majeure de l'homme .L'homme au travers de cette loi , y est toujours omniprésent , ce que déplore les zoophiles . Luc Ferry mentionne une doctrine qui plaide d'une certaine manière en faveur des animaux , et de toutes autresêtres vivants .

Il s'agit de l'utilitarisme .Utilitarisme = action jugé bonne lorsqu'elle maximise le bien-être globale de l'ensemble des êtres sensibles ( dont lesanimaux ) .Cette théorie permet la protection des droits de tous les êtres susceptibles de souffrir .

Elle condamne donc lesactions de l'homme , qui ne prend en compte que son bonheur et rabaisse l'animal au rang de « chose » .-Comparaison abolition de l'esclavage / Situation des animaux .Les critères sont totalement différent si l'on se base sur l'utilitarisme ( l'habileté du langage et la capacité àraisonner sont exclus ) .Ce raisonnement est expliqué au travers d'une comparaison avec le système démocratiques: chacun des citoyens bénéficient de droits et ces droits ne sont pas régis selon l'intelligence ou tout autre critèretel que celui ci . L'auteur expose ensuite 2 positions opposées concernant ce statut accordé aux animaux .En premier lieu : la position cartésienne , déjà citée .

Selon ce mode de pensée , le sujet humain prévaut sur lanature , y compris le règne animale .En second , Luc Ferry évoque la tradition républicaine et humaniste ( Rousseau , Kant ) qui dans le même espritvalorise d'après certains concepts philosophique l'homme . * 4 thèmes différents que voici :- l'homme est le seul être possédant des droits .- Le but à atteindre : la liberté .- La liberté fonde le principe de l'ordre juridique .- L'être humain est lié par des devoirs à l'animal , en particuliers , il doit éviter de lui infliger des souffrances «inutiles » . La pensée utilitariste elle , dépasse le principe humaniste de l'anthropocentrisme ; de sorte que l'optimisation dubonheur prime sur la liberté , principe spécifique qui détermine l'Homme .

L'animal et l'homme sont alors égaux .Ce qui entraine des mouvements qui souhaitent l'émancipation des animaux .Principe absurde dans les sociétés actuelles . * S'oppose au spécisme . Salt ou encore Singer , cités par l'auteur sont des fervents défenseur de l'utilitarisme.Evocation des thèse de Singer qui reposent sur le principe d'égalité formelle ( il reprend des relationstel que homme / femme , noirs / blancs ) , et qui concernent tous les êtres souffrants et jouissants .

Singer remeten cause l'anthropocentrisme .

Il argumente son discours en exposant un ensemble d'exemples jugés absurde parLuc Ferry . Chapitre 3 : Ni homme ni pierre : l'être équivoque . L'auteur fait référence à une pratique , un jeu qui consiste à torturer un taureau .

Il y met en évidence le faite quela nature humaine prend un malin plaisir à observer ( et provoquer ) la souffrance animale .Luc Ferry exposel'atrocité que les hommes font subir aux animaux .

Depuis Descartes , l'animal est telle une chose , dont on peutusée comme on l'entend .

Ce que Ferry critique .

L'animal mérite qu'on le traite avec dignité , car il ne peut êtreapparenté à une machine ( connaissance de la souffrance ) .

L'homme ressent du sadisme et en même temps de lacompassion pour cet être .

En utilisant les grands principes de l'humanisme , Alain Renault ( cité par Ferry ) plaideen faveur de la corrida .Mais si les principes humanistes sont voués à civiliser ou dominer la nature , ils n'auraient aucun sens selon l'auteur.L'humanisme se souciant de maintenir et respecter la nature n'existerait plus et se mêlerai au cartésianisme qui sebase sur des relations maitres / possesseurs . Un mélange d'un mode de pensée heideggérien , ajoutée à l'action civilisatrice des cartésiens permettrait unéquilibre . Deuxième partie : Les ombres de la terre I.

« Penser comme une montagne » : le grand dessein de l' « écologie profonde »- La nature possède une valeur intrinsèque qui force le respect, elle n'est pas un simple matériaux disposé à l'homme- Ecologie profonde : forme d'écologie qui ôte son statut central à l'humanité mais la place comme partie intégranted'un tout qu'est la biosphère, ce qui en force le respect et la nécessité du développement d'une éthiqueenvironnementale. »

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