Fiche de lecture - Supplément au voyage de Bougainville - Diderot

« Supplément au Voyage de Bougainville (1773) L'auteur : Denis Diderot (1713-1784).

Écrivain, essayiste et encyclopédiste français.

Il touche a tous les styles d'écriture avec génie et légèreté et dénonce les travers de son monde contemporain. Courant et style : Philosophe des lumière. Notes : CHAPITRE I L’œuvre de Diderot débute sur un dialogue entre deux Européens (A et B) qui sont de suite présentés en désaccord (sur le temps dehors) ce qui va se confirmer par la suite dans leur dialogue. Il est question d’un livre, Le voyage de Bougainville et du mode de vie des indigènes.

A ne comprend pas les choix de vie de l’auteur et ne veut pas croire au fait que les Tahitiens ont une vie idéale.

B au contraire tente de lui démontrer le contraire via le supplément de ce livre (mise en abîme).

Critique du monde européen et de ses mœurs dans un jeu d’oppositions. CHAPITRE II Un vieillard tahitien exprime sa vision des Européens, et met en avant leur différences tant dans le mode de vie que dans les mœurs.

Il explique tout le mal déjà commis sur leur île (maladies, vol, viol, meurtres,...).

Il démontre dans son réquisitoire que le mode de vie simple, proche de la nature dans lequel ils vivent est le bon et que l’européen, par son envie de conquête de de confort constant se trompe.

Tous les défauts des européens (malveillance, appropriation de territoires et de biens qui ne leur sont pas, supériorité, manipulation,...).

Au contraire, malgré toutes les actions infâmes de ceux-ci, il se résout à ne jamais les violenter et appel la nature a les punir de leurs crimes. CHAPITRE III La discutions entre Orou et l’aumônier permet à Diderot de présenter une réflexion sur Dieu mais aussi sur la symbolique de l’acte sexuel.

Cette scène se rapproche d’une utopie par le fait qu’Orou oppose les traditions de vie de son île, qui sont présentées comme idéales, au mode de vie européens conduit par une religion considérée comme en contradiction avec la nature.

Orou explique qu’il ne comprend pas la façon de penser de l’aumônier et présente la fausseté de sa pensée.

Il parle ainsi comme un philosophe des Lumière qui dénonce la société européenne.

Il met également en avant l’hypocrisie et la fausseté de cette société qui interdit mais fait quand même. Son utopie présente un état de nature rempli d’innocence, de bonheur, de pureté et d’insouciance. B présente après cela un exemple via l’histoire de Miss Baker qui, présentant une vision similaire et argumentée à des juges, fut exemptée d’amende par ceux-ci pour avoir eu des enfants «illégitimes».. »