Fiche de lecture : Sociologie des pratiques culturelles
Publié le 13/08/2012
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Pour parait à cet élitisme bourgeois de la fréquentation des salles de spectacles une solution a était apportée avec le front populaire et l’éducation populaire en créant le TNP. La fréquentation du théâtre en France a ainsi jouée un rôle pionnier dans la démocratisation de la culture. Mais comme le dit si bien Pierre Coulangeon « le théâtre populaire, ce n’est pas le théâtre des classes populaires, mais le théâtre de l’abolition des distances sociales «. Finalement Pierre Coulangeon constate que pour une démocratisation de la culture il faut une plus grande alliance avec les politiques d’éducation car l’institution scolaire reste l’espace le plus favorable au développement d’un public potentiel pour les loisirs d’exceptions que sont les sorties culturelles. Pour conclure Pierre Coulangeon fait le constat d’un bilan mitigé car même si les dépenses et les pratiques culturelles sont en progression, l’inégalité de l’accès à la culture n’a pas reculé même s’il y a eu en trente ans une modification du rapport à la culture savante grâce notamment à la massification de l’enseignement supérieur qui a engendré une modification de la morphologie des classes dominantes. Aujourd’hui le marketing semble être la nouvelle arme –à tort ou à raison– des institutions.
«
compte la généralisation de l'accès à l'informatique domestique.
Cependant il n'en reste pas moins un écart dans l'équipement d'un carde et d'un ouvrier.
De plus lapratique des Tic est souvent liée à l'environnement professionnel.
A noter également qu'un écart se creuse entre les générations face à cette activité.Pour finir l'ouvrage est consacré aux pratiques les plus « rares et distinctives » :* Les sorties culturelles (Chap VI)Les sorties culturelles regroupent les visites d'expositions, de musées et de monuments, mais également les spectacles vivants tel que théâtre, danse, concert, opéra…le cinéma bénéficie d'un traitement spécifique car il se situe, selon l'auteur, « à l'interface des pratiques culturelles de sortie et des pratiques domestiques ».
De ce faitla fréquentation des salles de cinéma est beaucoup plus importante que pour les autres sorties culturelles même si la concurrence de l'audiovisuel à fait son apparitionles effets restent moindre sur la fréquentation.
L'auteur note tout de même que le cinéma reste une sortie culturelle majoritairement pour les jeunes.Quand l'auteur s'intéresse à la fréquentation des musées il souligne que si elle reste assez faible les lieux d'expositions sont majoritairement fréquentés par desdiplômés.
Une exception est faite en matière de monuments et de patrimoine qui attirent un public plus large.
(cf.
Journées du patrimoine).
Pierre Coulangeon nuancecependant son propos en notant que les disparités sociales de fréquentation sont atténuées pour les musées à caractère technique scientifique ou historique.
Dans cettemouvance, la muséologie a élargie ses domaines notamment dans la notion de patrimoine en incluant tradition et patrimoine vernaculaire et ainsi développer lavalorisation des cultures minoritaires (création des écomusées).Pierre Coulangeon remarque également que les plus diplômés resteront moins longtemps sur les œuvres et consacrent un temps de visite moindre que les détenteursde diplômes intermédiaires.
De plus la différentiation de la fréquentation peut trouver une justification dans la différenciation sociale des modes de réception qui semanifeste notamment dans le rejet de l'art, cela est d'autant plus vrai pour l'art contemporain : « le rejet des classes populaires se fonde plus souvent surl'incompréhension ».En ce qui concerne les arts vivants, leur fréquentation « demeure très minoritaire » et là encore l'écart sociale est important.
Les cadres et les diplômés sontmajoritaires dans le public de même que la situation géographique influence la fréquentation : concentration géographique de l'offre dans les grandes agglomérationset surtout à Paris.
La fréquentation des salles de spectacles reste de toute façon une « pratique d'exception » en particulier à cause de son coût.Pour parait à cet élitisme bourgeois de la fréquentation des salles de spectacles une solution a était apportée avec le front populaire et l'éducation populaire en créantle TNP.
La fréquentation du théâtre en France a ainsi jouée un rôle pionnier dans la démocratisation de la culture.
Mais comme le dit si bien Pierre Coulangeon « lethéâtre populaire, ce n'est pas le théâtre des classes populaires, mais le théâtre de l'abolition des distances sociales ».Finalement Pierre Coulangeon constate que pour une démocratisation de la culture il faut une plus grande alliance avec les politiques d'éducation car l'institutionscolaire reste l'espace le plus favorable au développement d'un public potentiel pour les loisirs d'exceptions que sont les sorties culturelles.Pour conclure Pierre Coulangeon fait le constat d'un bilan mitigé car même si les dépenses et les pratiques culturelles sont en progression, l'inégalité de l'accès à laculture n'a pas reculé même s'il y a eu en trente ans une modification du rapport à la culture savante grâce notamment à la massification de l'enseignement supérieurqui a engendré une modification de la morphologie des classes dominantes.
Aujourd'hui le marketing semble être la nouvelle arme –à tort ou à raison– desinstitutions.
Appréciations personnelles : L'ouvrage de Pierre Coulangeon est accessible pour une personne assez novice en sociologie et permet d'éclairer de façon relativementsimple quelques grands principes et constats.
La présence de nombreux tableaux numériques illustrant les propos de l'auteur sont alors la principale qualité pourrendre la simplicité de l'ouvrage.
Cependant l'auteur « tourne parfois en rond » quand il pourrait d'avantage synthétiser son propos et ainsi éviter de perdre le lecteurdans une série d'explications qui se regroupent toutes au final (les tableaux se suffisent parfois à eux même)..
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