FICHE DE LECTURE : RHINOCEROS d'Ionesco

« - Daisy : elle est secrétaire là où travaille Béranger.

Elle est amoureuse de Béranger.

Daisy va se laisser toucher par la rhinocérite car c'est un personnage qui ne veut pas voir, qui reste indifférent, tout en sachant la monstruosité du fléau. - M.

Papillon : c’est le supérieur de Béranger. → Le narrateur n’existe pas, donc il n’y a pas non plus de point de vue puisque une pièce de théâtre est caractérisée par le fait que le narrateur disparait.

Ce sont les personnages qui se chargent de raconter les événements.

Les comédiens se parlent entre eux, à eux-mêmes et au public : c’est une destination explicite et implicite.

Le lecteur perçoit donc les sentiments directement.

→ Sur la progression de l’œuvre, le schéma narratif est bien logique et chronologique.

→ Dans cette pièce de théâtre, on ne peut prédire à l’avance ce qui va se passer.

Le lecteur ne s’attend pas à cette fin, on aurait préféré une fin heureuse.

Par rapport au schéma narratif, l’œuvre reste en suspend se demandant la suite/ ce qui va se passer. → Après lecture, je trouve que le titre correspond bien au contenu du livre car il correspond au mouvement/ à l’évolution de l’épidémie de « rhinocérite », transformant les humains (qui sont « conforment à la société) en rhinocéros. → Le but de l'auteur est de dénoncer les régimes totalitaires, ainsi que l’attitude des Français lors de l’occupation.

Il s’agit d’une satire des comportements de l’homme et de son caractère influençable, confrontés à l’arrivée d’une idéologie.

Il y parvient tout d’abord à l’aide du phénomène fantastique de l’apparition du Rhinocéros qui entraîne l’incrédulité des habitants, suivi d’une indifférence face à l’amplification du phénomène : les habitants se sont habitués à ce qui les menace.

Ionesco critique aussi ici le caractère uniforme de la situation : tout le village a été transformé, il ne reste qu’une seule personne, résistant à l’idée du conformisme.

Pour parvenir à ceci, Ionesco a crée le personnage de Bérenger, le seul ayant résisté et eut des réactions normales face à l’épidémie de « rhinocérite ».

D’après Ionesco, il représente la résistance à l’occupant qui s’est formée tout au long de la Seconde Guerre Mondiale.

C’est pour cela qu’il utilise l’absurde et le comique dans son œuvre, afin de pouvoir accentuer cette idée. Les thèmes majeurs de l’œuvre sont le Totalitarisme, l’Uniformité, le Nazisme, la Déshumanisation, la Solitude, la Critique de l’autorité, les Réflexions sur la société. → Ce livre est facile à lire et se lit vite.

D’une part, j’ai bien aimé le livre sauf la fin où je m’attendais à quelque chose de plus heureux, et d’un autre côté, j’ai été étonné que Berenger ne suive pas Daisy, son amour.

Certains passages, comme d’autres pas du tout, ont su me captiver, me permettant de me mettre à la place des personnages.

J’ai trouvé que l’interprétation de l’histoire était un peu complexe à comprendre.

Cette œuvre nous délivre, à la fin, indirectement une morale : il faut rester comme on est.

Mais j’ai apprécié découvrir cette œuvre car ce n’est pas le genre de livre que j’ai l’habitude de lire. (Lire extrait p241). « Je ne peux plus changer.

Je voudrais bien, je voudrais tellement, mais je ne peux pas.

Je ne peux plus me voir.

J'ai trop honte ! Comme je suis laid ! Malheur à celui qui veut conserver son originalité ! » → Dans cette œuvre, l’intérêt est de prouver à chacun de nous de rester tel que nous sommes, de suivre ses propres intérêts et de pouvoir ainsi décider de notre vie.

Ionesco veut ouvrir les yeux au lecteur sur le monde dans lequel on vit. → Je conseille cette lecture aux personnes pouvant en comprendre sa portée idéologique, sa dénonciation politique mais aussi pour l’honnêteté de l’auteur.. »