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Fiche de lecture : Profession de foi du vicaire savoyard, Jean Jacques Rousseau

Publié le 12/01/2011

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L’Emile ou de l’éducation fut une œuvre très critiquée du temps de Rousseau. Non seulement par les autorités, françaises notamment, qui l’interdirent, mais aussi par les philosophes contemporains de l’auteur. Cette œuvre traite, comme son nom l’indique, de l’éducation ou, comment former les hommes. Elle est aujourd’hui une œuvre majeure sur le sujet à tel point qu’au Japon, l’autorité du développement de l’enfant impose à tous les instituteurs d’écoles maternelles sa lecture. Le livre IV, La profession de foi du vicaire savoyard, traite de l’amour et de la religion. On y découvre en particulier les idées de Rousseau à ce sujet.

Selon Rousseau, l’éducation est « la plus utile et la moins avancée de toutes les connaissances humaines « (Discours sur l’inégalité, préface). Il dénonce en effet le système éducatif classique de son époque, à savoir les couvents et les collèges. Selon lui, l’enfant y est formaté plus qu’éduqué. Il est cependant un grand pactisant de l’école publique. 

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« l'inégalité , préface).

Il dénonce en effet le système éducatif classique de son époque, à savoir les couvents et les collèges.

Selon lui, l'enfant y est formaté plus qu'éduqué.

Il est cependant un grand pactisant de l'école publique.

Alors que l'opinion publique del'époque considère l'adulte comme l'aboutissement et l'enfant comme un être inachevé, Rousseau pense au contraire que lesenfants sont et que les adultes ne sont pas .

C'est-à-dire que l'enfant serait vierge de tout formatage, de toute idée préconçue, et que l'homme serait devenu un produit de la société.

Cependant, il est d'accord que l'enfant est un être perfectible, qui pour seperfectionner à besoin de la société, contrairement à l'animal.

Rousseau considère qu'une mauvaise éducation est la causeprincipale du mal.

Etant l'auteur du Contrat social , il est conscient qu'une « bonne » éducation ne peut se faire sans « bonne » politique et vice versa.

Cet élément est en réalité un cercle vicieux. La Profession de foi du vicaire savoyard est la seule partie de L'Emile ou de l'éducation à la première personne. Rousseau y donne la parole à ce qu'il blâme tout en apportant ses propres idées sur la religion.

Ceci permet donc d'avoir unjugement impartial sur le système éducatif de l'époque.

L'œuvre fut inspirée d'une partie de la vie de l'auteur, et plusparticulièrement de son adolescence. L'œuvre : La préface : Rousseau se montre très critique et néanmoins réaliste sur son œuvre, son contenu et sa portée.

Il sait que sa vision est subjective et que cela déteint sur ses raisonnements.

Il a sa propre définition de l'éducation et l'expose.

Il compte cependant biendéfendre son point de vue. Le résumé détaillé: La Profession de foi du vicaire savoyard débute à la première personne.

Le vicaire s'exprime et explique à son interlocuteur qu'il va exposer son point de vu et ses arguments « en toute bonne fois ».

Il admet cependant qu'il est possible qu'ilse trompe.

Il explique tout d'abord ses origines sociales et de quelle manière il est devenu prêtre : par contrainte plus que parvocation.

Il raconte que, plus jeune, il eu du mal à respecter son vœux d'abstinence et pour cela, il fut châtié par ses supérieurs.C'est a ce moment précis, explique t'il, qu'il commença à douter. « Le doute sur les choses qu'il nous importe de connaître est un état trop violant pour l'esprit humain ; […] et il aime mieux se tromper que de ne rien croire.

» Le vicaire chercha alors la réponse à ses doutes dans deux domaines.

Premièrement, il la chercha dans la philosophie, ou plus particulièrement, dans les œuvres des philosophes ; en vain.

Il chercha alors dans un second lieu ses réponses dans l'Eglise.Cependant, celle-ci se révélant trop dogmatique, ce fut également un échec.

Pour lui, ce qui force l'esprit humain à choisir le fauxplutôt que de chercher la vérité sont ses limites et l'orgueil des hommes. « Il n'y en a pas un seul qui venant à connaître le vrai et le faux ne préférât le mensonge qu'il a trouvé à la vérité découverte par un autre ». »

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