Fiche de lecture Micromégas

« Premiers succès : rentré en France en 1728, Il fait jouer son théâtre ; triomphe avec sa pièce Zaïre (1732).

Se retire à Cirey, chez Mme du Chatelet.

Les Lettres philosophique connaissent un succès de scandale (1734), de même que le poème provocateur Le Mondain (1736) Tournant de sa carrière : Il est rappelé à Paris ou il est nommé historiographe du roi.

Parallèlement à son travail d’historien ( Le siècle de Louis XIV , L’Essai sur les mœurs ), il commence à rédiger des contes satiriques ( Zadig , 1748, Micromégas , 1752) ; il accepte l’invitation de Fréderic II de Prusse et part pour Potsdam ; en 1755, il s’installe en Suisse, ou il publie Candide ( 1759) et, enfin, dans un village français près de la frontière suisse, Ferney ( 1960). Dernière partie de sa carrière : devenu l’«hôte de l’Europe » ; Il intervient dans des « affaires » (Calas, Sircen, La Barre), il poursuit son combat en faveur de la tolérance ( Traité sur la tolérance , 1763 ; Dictionnaire philosophique portatif , 1764) sans toutefois abandonner le conte ( L’Ingénu , 1767). 3) Les personnages Micromégas : Son nom, Micromégas veut dire petit et grand.

Il mesure huit lieus, ce qui est pareil a 32 kilomètres, il a 67 ans au début du conte, il possède 1000 sens, et son espérance de vie et de 10.450.000 ans.

C’est un géant présenté comme un savant et naturaliste.

«C'est un bon observateur» qui manifeste un goût passionné pour l'objectivité et la vérité.

Micromégas possède une intelligence hors du commun, telle qu’il est capable d’expliquer les lois de gravitation.

Il est pourvu d'une grande capacité à communiquer avec les autres et est d'une bienveillance sans égale.

C'est un «jeune homme de beaucoup d'esprit».

Il aborde le monde entier sans aucun préjugé, et habite d'un idéal de perfection.

C'est un héros naïf, qui pense que, grâce à leur immense intelligence, les hommes ont connu ou connaissent le vrai bonheur.

On l'en dissuade bien vite.

Le point de vue de l'étranger ainsi que sa naïveté, comme les perses dans Les Lettres Persanes de Montesquieu sont utilisés comme des instruments de critique. Voltaire laisse voir qu’il y a des êtres vivants qui sont quand même au-dessus de Micromégas, ce qui fait que ce dernier veut toujours accroître ses connaissances.

Il juge les autres en appréciant ce qu’ils ont de bon, même s’ils sont moins intelligents que lui, par le simple fait qu’ils pensent, il les trouve intéressants.

Il est tolérant avec ses inférieurs (les terriens).

Par rapport à la religion, Micromégas croit en un dieu tout Puissant que lui-même invente. Ce personnage est le porte-parole de l'auteur.

Il est exile dès le début du roman, ce qui n'est pas sans rappeler Voltaire plusieurs fois embastillé...

Il apparaît comme un double de l'auteur. Le saturnien: est un philosophe de la planète Saturne que Micromegas rencontre très rapidement dans l'œuvre et deviennent immédiatement amis.

Cette personne d’esprit est le secrétaire de l’académie de Saturne, homme de grand d’esprit, qui n’a à la vérité rien inventé mais qui rendait un fort bon compte des inventions des autres.

Le Saturnien est bien inférieur en taille, espérance de vie, développement sensitif et intellectuel etc..., que Micromégas.

C'est lui qui permet l'entretien du débat philosophique.

Grâce à ce personnage Voltaire exprime les idées de Micromégas, qui explique au Saturnien ses connaissances.

Il donne plein de ses avis à Micromégas, qui lui répond en lui donnant la vérité.

Donc, Le Saturnien apprend beaucoup de choses depuis le début jusqu’à la fin du texte, grâce a Micromégas.

Le débat peut ainsi avancer grâce aux contradictions entre les deux personnages, comme Candide et Pangloss, ils. »