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Fiche de lecture l'Etranger de Albert Camus

Publié le 29/11/2022

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« Français L’Etranger Biographie de Camus : Albert Camus naît à Mondovi le 7 novembre 1913.

Ses parents descendent tous deux d’immigrants français en Algérie de la première heure, leur niveau de vie est extrêmement modeste.

Son père, Lucien-Auguste Camus, est mobilisé en 1914 et la famille part s’installer à Alger dans le quartier populaire de Belcourt jusqu’en 1930.

Le climat algérois et la vie du quartier viennent cependant atténuer les effets de la pauvreté de la famille suite à la mort du père.

Albert Camus à garder un souvenir heureux de son enfance, il dit dans l’envers et l’endroit : « La pauvreté, d’abord, n’a jamais été un malheur pour moi : la lumière y répandait ses richesses.

Dans tous les cas, la chaleur qui régnait sur mon enfance m’a privé de tout ressentiment ».

A l’école primaire, il est remarqué par l’instituteur, Louis Germain, par la suite il obtient une bourse afin de poursuivre sa scolarité.

Subissant les premières attaques de la tuberculose, il s’installe chez son oncle et y découvre la littérature.

Camus poursuit ses études en lettres supérieures. Il a du s’engager politiquement et artistiquement ce qui a marqué les débuts de sa carrière littéraire en Algérie.

En effet il militera au Mouvement antifasciste Amsterdam-Pleyel, en 1935 il adhère au parti communiste, il ne suit pas cependant le revirement du PC apes 1937, il en est exclu.

Il rédige en 1936 un mémoire de philosophie qui traite des rapports entre l’hellénisme et le christianisme.

Après 1937, sa carrière devient plus littéraire que philosophique et paraît en mai 1937 le premier écrit de Camus, L’envers et l’endroit, qui est un recueil de texte courts d’inspiration autobiographique.

Il subit une tentative de roman manquée, La mort heureuse, qui ne sera pas publiée de son vivant.

Puis il publie Noces en 1939.

Avec quelques amis, en 1935-1936, Camus prend en charge la maison de la culture d’Alger et fonde le Théâtre du Travail.

Un an après il est engagé comme acteur par la troupe théâtrale de Radio-Alger.

Il devient journaliste à Alger républicain, le journal de Pascal Pia, ce qui lui donne un moyen d’expression supplémentaire.

En 1938, il fait la critique de La nausée de Jean-Paul Sartre.

Un an plus tard, Camus écrit la pièce Caligula et songe à un essai sur la notion de l’absurde et commence à prendre des notes pour un projet romanesque qui aboutira sur L’Etranger. Il a aussi subit des impasses dans sa carrière journalistique en Algérie, ce qui a poussé son départ pour la France.

En effet, jusqu’en 1940, Albert Camus est très impliqué dans son travail de journaliste.

Mais Alger républicain devenue Soir républicain, ne se plie pas aux exigences de la censure, le journal ne peut donc plus paraitre étant d’inspiration anarchique.

Camus se retrouve donc sans travail et est contraint de quitter l’Algérie.

Ce départ marque la fin d’une époque de sa vie grâce à l’achèvement en mai 1940 de son premier roman mené à terme, L’Etranger. L’Absurde : L’Absurde correspond à un état de conscience essentiellement individuel.

Il s’éprouve au sein du quotidien, à l’occasion du détail le plus routinier, pour une conscience à l’affût, alimentée par le sentiment de solitude.

L’absurde pose le problème du.... »

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