Fiche de lecture : Les désordres du travail, Philippe Askenazy

Il en ressort une confusion entre le harcèlement et la pression normale que peut subir tout travailleur. La conséquence de ces questions soulevées a été la promulgation et l’inscription de la Loi de modernisation sociale du 17/01/02 - Articles L122-49 Code du Travail. Ce débat a permis l’émergence de nombreux travaux scientifiques en psychologie du travail a à travers différents courants : La clinique de l’activité Yves Clot : l’idée de collectif serait le chaînon manquant pour un travail soutenable. La psycho-dynamique du travail de Christophe Dejours : il considère que le harcèlement est accéléré par la solitude, l’affaissement des collectifs de travail et la déstructuration des solidarités causés par de nouvelles formes d’organisation ; il faut, pour le travailleur, faire face aux injonctions paradoxales : « Le meilleur service en moins de temps «. Le courant de la victimologie dominé par les travaux sur le harcèlement moral par exemple. Le salarié est exposé à un ensemble d’agressions qui déclenchent de multiples pathologies : Syndrome du stress post-traumatique Pathologies de surcharge Hyperactivité Stress… L’auteur évoque l’idée de capitalisme, de productivité qui reste le but de toute intervention ou « aide « extérieur ou non d’un psychologue : il faut potentialiser au maximum les compétences du salarié en l’accompagnant dans sa gestion du stress. La vision psychologique est exacerbée et réduit à des mécanismes psychologiques en comparant le travail aujourd’hui comme psychologiquement pénible inévitablement différent à celui d’hier, physique.