FICHE DE LECTURE « Les courbes du temps » de Oscar Niemeyer
Publié le 10/11/2012
Extrait du document
Il parle de sa situation actuelle et fait l’éloge de sa femme qui l’a toujours suivie et soutenue. Sa famille
s’étant éparpiller, et nombreux de ses amis étant décédés, il ne se retrouve plus qu’avec sa femme et en
profite pour nous parler d’elle, chose qu’il a volontairement omise précédemment dans son oeuvre. Il
nous montre tout l’amour qu’il lui porte et la remercie en quelque sorte d’avoir toujours tout fait pour lui.
Il a cependant gardé ce côté enfantin, l’esprit léger et insouciant. Il n’aime pas la mort et déteste l’idée
de partir : « On dirait que le temps a passé trop vite et que je ne m’en suis pas aperçu « ou encore « Le
problème de la mort ne m’a jamais quitté et l’idée de disparaitre m’angoissait. «
De plus, il se rend compte n’être plus à la page, il se sent largué dans son temps et réalise que sa lutte
communiste n’est plus d’actualité et en rit.
Sa citation favorite : « Notre tâche est tout autre : il nous faut construire aujourd’hui le passé de demain.
«
«
lu son œuvre exceptionnelle comme une sainte bible ».
Cependant, il ose dire ce qu’il n’aime pas chez
lui, et, suite à une légère mésentente sur un projet commun, déclare franchement le trouver prétentieux.
Oscar Niemeyer est un brésilien qui restera toujours très fier de son pays et le défendra jusqu'à bout.
Au
fur et à mesure du livre, on se rend compte de sa maturité grandissante et de son recul face aux
événements.
Ainsi, nous lecteur démarrons avec de drôles d’anecdotes, des histoires d’amitié ou de
famille puis nous finissons l’œuvre par la revendication de l’auteur face à la misère humaine et à
l’injustice des classes.
Le livre prend une ampleur remarquable plus on avance dans la vie de Niemeyer.
On ressent son évolution et sa réflexion face aux problèmes de la vie.
Oscar n’oubliera jamais ses origines.
Il est fier de son pays et de sa culture.
Et tel un brésilien typique, il
aime beaucoup les femmes.
Il dit dans son livre aimer sortir avec ses amis juste pour discuter avec ces femmes en toute légitimité.
Il éprouve un très grand intérêt pour la condition des hommes, les injustices sociales, la pauvreté, la
misère et la violence.
Et s’y investi beaucoup en plus de sa lutte
politique.
Il veut voir son pays heureux et libre.
Ce pays qu’il chérit tant.
« Mon attitude face à la vie a toujours été une attitude de constante révolte.
En accord avec la pensée de
Sartre, je l’ai toujours ressentie comme une injuste et inacceptable tragédie.
»
Il nous confie également dans son livre son désintérêt total pour l’argent.
Il a d’ailleurs travaillé
gratuitement dans une agence d’architecture à ses débuts lorsqu’il était encore aux Beaux Arts, où il a
passé 5 ans de sa vie.
Il a travaillé gratuitement sur beaucoup de projets, ayant pour but de rendre beau
ce qui mérite de l’être et non pas de satisfaire son compte en banque.
« Il y a deux choses que je préserve avec satisfaction : l’une, c’est mon désintérêt pour l’argent, que j’ai
su garder tout au long de ma vie.
L’autre, ma volonté d’aider les autres, de leur être utile, de partager »
Il aime son métier et nous transmet son amour de l’architecture tout au long de la biographie.
Il emploie
des chiffres, des mesures, des détails, dès qu’il souhaite insister sur une description d’un de ses projets
dont il est satisfait.
Le lecteur a ainsi plus de facilité à s’imaginer le bâtiment et ainsi mieux comprendre le
fond de la description.
C’est l’un des meilleurs architectes brésiliens, il fini 1er à la fin de
ses études d’architecture.
Il se fait connaitre rapidement et rencontre de Grande personnalités tels que
Sartre ou encore Fidel Castro.
Niemeyer a un désir constant d’apprendre.
Il ne se consacre pas entièrement à l’architecture mais se
laisse tenter par nombreuses autres disciplines.
Il se mit rapidement à la lecture, d’œuvres anciennes
comme récentes.
Il cite plusieurs artistes ou auteurs dans son œuvre.
Du fait qu’il lit beaucoup, il a de
nombreuses références.
Une de ces citations de Perret que Niemeyer emploit et que j’apprécie
personnellement est : « Il faut faire chanter les points d’appui ».
Cette expression donne un côté
poétique à l’architecture qui a tendance à être souvent très rigide et lourde.
Il déclara cependant « Personnellement j’aime la langue simple, quotidienne ».
Il suivi alors ce fil
puisque dans son œuvre « Les courbes du temps », Niemeyer a un parlé très simple, très courant, qui
donne droit à tout public de lire son œuvre.
Contrairement à ce que l’on aurait tendance à penser, il
n’emploie pas de termes très spécifiques à l’architecture que seuls les architectes pourraient en
comprendre le sens.
Dans son œuvre, Oscar restera toujours très optimiste.
Il parle de ses anecdotes passées avec.
»
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