Fiche de Lecture Les Caractères

« Lecture Linéaire « De la Cour » INTRODUCTION : Au XVIIe siècle, durant le règne de Louis XIV, une époque définis par le classicisme, la cour du roi fais l’objet d’une grande critique.

Dans Les Caractères paru en 1688, La Bruyère écrivain moraliste, se donne pour fonction de dépeindre les vices de la génération versaillaise afin d’améliorer la société de son temps.

L‘auteur dénonce ainsi les défauts et les passions a travers des « remarques » allant de la maxime au portrait animé. Dans le livre VIII i « De la Cour », l’auteur dresse le tableau satirique de la Cour de Louis XIV. Dans la remarque 74, La Bruyère feint de peindre l’abondance des courtisans d’un regard étranger PROBLÉMATIQUE : Par quels moyens La Bruyère fait-il une satire des courtisans ? Plan : - Portrait morale des jeunes aux moeurs dissolues - Des effets de mode ridicules - Un rapport hypocrite à la religion I- PORTRAIT MORALE DES JEUNES AUX MOEURS DISSOLUES - Tournure impersonelle + article et p.p indéfinis : « l’on parle d’une région » Aucune indication de temps ni de de lieu au lecteur « Une région » —> des indéfini : comme s’il s’agissait d’une utopie Permet de généraliser le propos : l’auteur parait impartial Deux catégories sociale qui s’opposent, vision binaire de la société : vieillard ≠ jeunes (antithèse) Vieillard —> adjectifs mélioratifs « les vieillards sont galants, polis et civils » Jeunes —> adjectifs péjoratifs « durs, féroces, sans mœurs ni politesse » - Les jeunes sont « affranchis de la passion de la femme » : ils semblent raisonnable mais en réalité cela correspond a une explication critique : ils ne s’intéressent pas aux femmes car « ils leur préfèrent des repas, des viandes, et des amours ridicules.

» L’auteur caractérise ses amours de façons négative, ils sont nocifs. -Les jeunes abusent des liqueurs : La satire de l’ivrognerie est évidente —> le portrait est de + en + satirique souligné par le champs lexical de boisson omniprésent dans la dernière phrase.

Le train de vie de ces hommes relève de la « débauche ». - Gradation ascendante « eau de vie » , « liqueur » : exprime le degrés de dangerosité et de nocivité de cette consommation. - Répétition du p.p « ils » : permet de ne nommer personne directement et mettre a jour des moeurs faites d’excès en tout genre.

( regard distancié étranger) Les jeunes hommes abandonnent les plaisirs simples pour des rapport a la nourriture et à la boisson alcoolisé malsaines et nocifs. II- DES EFFETS DE MODES RIDICULES - Regard étranger dans la mesure ou l’auteur s’intéresse « aux femmes du pays » , à « leur coutume », « ceux qui habitent cette contrée » ayant des « cheveux étrangers » comme le ferait un ethnologue étudiant une culture étrangère. - Distancé et naïf permet de dénoncer les faux-semblants et l’hypocrisie de la Cour. Les femmes d’abord ciblée : - Artifice, illusion : « Les femmes du pays précipitent le déclin de leur beauté par des artifices » - Le verbe « croire » est chargé d’ironie puisqu’il sous-entend que la beauté en réalité fait défaut à ses femmes. - « leur coutume est de peindre leurs lèvres, leurs joues, leurs sourcils et leurs épaules, qu’elles étalent avec leur gorge, leurs bras et leurs oreilles » enumerations à l’effet comique et montrent que les femmes ne laissent aucune place au naturel. - Aucune partie du corps n’échappe.... »