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FICHE DE LECTURE: Le propre et le sale. L'hygiène du corps dans le Moyen Age de Georges Vigarello

Publié le 14/08/2012

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Apparition du terme hygiène, comme la profondeur que prend l’étude sur la santé.  Le bain tiède l’emporte sur tout autre concernant la capacité nettoyante de l’eau.  Après 1830, la peau est dite possédant des capacités respiratoires.  Les études se multiplient, expérience, théorie concernant l’effet de la saleté sur le corps, l’étouffement respiratoire qu’elle peut potentiellement engendrer.  En dépit de toutes ces avancées concernant l’hygiène, des doutes, des soupçons hérités de génération en génération provoque un certain scepticisme par rapport à l’eau chaude, l’abandon total de « l’ancienne propreté juste visuelle «.  (Tradition et force toute intuitive)  Les réactions face au choléra, les mesures prises démontrent de l’évolution des mœurs en matière de protection. (Quelque exception toutefois).  Chgt notable entraîné par le choléra, le circuit d’eau en ville devient souterrain.  Les bains sont maintenant répandus, présent en quasi tout lieu.  En 1840, le pauvre est dans la misère, dans une ville industrielle où il n’a pas sa place.  Réactions face à son désoeuvrement et son impossibilité de rester dans des mesures d’hygiène (politique de désentassement…).  Dans le milieu du XIX, des mesures plus drastiques sont prises. (Création de bain et lavoir public, augmentation des moyens hygiéniques citadins).

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« (Profusion de lave main dans les inventaires).Le corps en lui-même n'est pas concerné puisque protégé par un habit que le recouvre entièrement.La régularité du récurage du linge croît, avec toujours comme preuve de propreté une blancheur marquée.

On change de plus en plus régulièrement de chemise(XVI- XVII), et c'est ce geste qui lave.

L'effet est semblable à celui de l'eau.

Maintenant, le bain apparaît inutile.L'essuiement : ablution.De plus, c'est une pratique de la modernité. Encore une fois, il sera porté et fait différemment suivant la classe de celui qui le porte.L'on commence à insister sur l'évacuation des déchets humains dans le cadre urbain, sans que mention ne soit faite de la crasse corporelle humaine. Le vêtement est restructuré, la chemise y apparaît de plus en plus, « la présence de la peau est comme déléguée a la surface de l'habit ».Outre cela, la blancheur du linge permettra de juger de la caste, soit du raffinement de son interlocuteur.

(Lois somptuaires, 8 livres la chemise de lin, celle dechanvre 2 livres).

(Madame de Montespan, Mlle Saujon)Ainsi, ce que l'on nomme propreté n'existe pas dans la pauvreté.(Sévérité des Jésuites)Chgt de sensibilité, « la propreté des personnes est celle de leurs linges ».Et même, plus que leur linge, la pratique se répand a d'autre objet (XVII), on en use dans les descriptions, la propreté telle qu'elle est alors considérée est comprise detous (cad comme une distinction, soumise aux aléas de la mode® poudrage parfumé des cheveux, blanc de céruse excessif), bien que elle ne soit pas toujoursappliquée.Besoin de purifier l'air (après les pestes on faisait de grand feu), le parfum apparaît salvateur. Troisième partie Au XVIII, le bain réapparaît et ne choque plus.

Malgré tout toujours pris avec des précautions, l'eau n'est plus considérée comme « ouvrant » le corps aux miasmesambiants, mais comme ayant un effet sur le corps.

Le bain se propage dans les classes supérieures (il devient un luxe), on se penche sur les températures qu'il peutprendre et leurs effets.

D'abord préconisé chaud, il revêt une finalité de délassement.Vecteur de plaisir, le bain n'est toujours pas pris à des fins purement hygiéniques.(Développement du bidet… La propreté intime s'affermit, les pièces propres à la toilette émergent)Dans la deuxième moitié du XVIII , L'utilisation de l'eau se diversifie, notamment le bain froid qui contracte le corps, le vivifie et endurcis les caractères (immersiontotale).L'eau glacée devient thérapeutique, car le froid tempère, tonifie.

(Exagération, voir Pomme).Enfin, pour la première fois le bain a un rôle purement hygiénique…Les vertus de la froideur se propagent.

Sensé endurcir, le bain froid n'est pourtant pas du fait de tous.En contradiction avec le relâchement qu'induit l'eau chaude, l'eau froide est encensée à ses dépens.

L'eau chaude qui apaise prend synonyme de décadence.Les aristocrates sont dépréciés en leurs habitudes.Aristo, bain chaudBourgeois, bain froidLe froid n'est qu'un indicateur des bouleversements moraux, des renversements de valeurs ayants alors lieu.Le bain froid, pourtant, reste surtout de l'ordre de la rhétorique avant d'être, parfois excessivement, mis en pratique dans les établissements scolaires, militaires…Ayant pour objectif la formation d'enfants.Des piscines sont misent en place, certes très chère, mais présentes (encore, le cloisonnement du pauvre dans la non propreté).L'art du paraître fléchit progressivement, les perruques, poudres et blancs sont jugés affadissants.

Le cosmétique, l'objet d'une critique sociale, et même davantage, ilest jugé néfaste pour la santé (crème à base de plomb…).Il semble même que ces pratiques autrefois proprement dissimulatrices, deviennent cause de saleté…La mode est au naturel, le maquillage moins présent, le costume de l'enfant était lourd et composé, il devient plus fin et plus léger.Le peau est enfin considérée, le propreté se détache de son ancienne signification luxueuse.Les parfums deviennent même répulsifs.Théoriquement, la propreté s'est enfin dégagée de la superficialité du visuel, elle n'est plus que purement fonctionnelle.Cela entre dans les publications officielles (Gazette…)…L'un des objectifs entrepris est « d'influer sur la longévité des populations ».Le soucis de propreté se propage, allant jusqu'à des limites rationnelles : l'odeur de putréfaction irait jusqu'à provoquer des morts…L'air putride, toujours comme transmetteur épidémique devient insupportable au Parisien, besoin de « lavée à grande eau » la ville, déplacé les catacombes…Vers 1780, on note les prémices d'une hygiène publique.

Le peuple est réprimé, contrôlé.Les hôpitaux repensé.

L'utilisation du linge devient plus nombreuse et fréquente.(On évoque notamment l'insalubrité et la salubrité).L'eau devient omniprésente.Quatrième partie Apparition du terme hygiène, comme la profondeur que prend l'étude sur la santé.Le bain tiède l'emporte sur tout autre concernant la capacité nettoyante de l'eau.Après 1830, la peau est dite possédant des capacités respiratoires.Les études se multiplient, expérience, théorie concernant l'effet de la saleté sur le corps, l'étouffement respiratoire qu'elle peut potentiellement engendrer.En dépit de toutes ces avancées concernant l'hygiène, des doutes, des soupçons hérités de génération en génération provoque un certain scepticisme par rapport à l'eauchaude, l'abandon total de « l'ancienne propreté juste visuelle ».(Tradition et force toute intuitive)Les réactions face au choléra, les mesures prises démontrent de l'évolution des mœurs en matière de protection.

(Quelque exception toutefois).Chgt notable entraîné par le choléra, le circuit d'eau en ville devient souterrain.Les bains sont maintenant répandus, présent en quasi tout lieu.En 1840, le pauvre est dans la misère, dans une ville industrielle où il n'a pas sa place.Réactions face à son désoeuvrement et son impossibilité de rester dans des mesures d'hygiène (politique de désentassement…).Dans le milieu du XIX, des mesures plus drastiques sont prises.

(Création de bain et lavoir public, augmentation des moyens hygiéniques citadins).Besoin d'un « ordre moral », le peuple doit être plus sains.

C'est une forme de progrès.. »

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