FICHE DE LECTURE : Le manuel d'Epictète
Publié le 30/01/2013
Extrait du document
«
La première phase du manuel reprend donc cette idée , il faut distinguer deux
catégories dans la discipline du jugement : celle qui dépendent de nous et celles qui
ne dépendent pas.
Sachant que tous les autres principes dépendent de celui-ci , il peut
alors être considéré comme primordial .
L’idée d’Epictète est la suivante : nos jugements
sur le monde extérieurs dépendent uniquement de nous en revanche les jugements des
autres sur nous ou sur tout autre chose nous sont parfaitement étrangers nous ne pouvons
pas agir pour qu’ils dépendent en quelque moyen de nous.
La nature, le temps la mort font
ainsi partie des choses qui ne dépendent pas de nous.
Une fois cette distinction faite la
recherche d’un bonheur est possible pour l’homme qui considère que toutes les choses qui
ne dépendent pas de lui sont étrangère et qu’il ne doit pas les prendre à cœur autrement dit
s’y attacher.
Ce non attachement s’applique à tous les objets et les personnes « qui ne
dépendent pas de lui » donc tous les objets les personnes car rien à part sa personne son
idée et ses jugements ne dépendent de lui.
Cette résignation à tenir à quoi que ce soit dans
le monde peut paraître absurde quand il explique que si l’enfant ou la femme d’un homme
meurt il ne doit pas en être affecté car cette issu est inévitable pour chaque être humain il
illustre son idée dans une parabole (p6) ou l’escale à terre représente la vie, le coquillage
ou la racine ramassées au bord du chemin représentent la femme ou l’enfant, le pilote peut
être dieu ou la nature et son appel est celui de la mort auquel il faut répondre avec plaisir
car c’est une chose qui ne dépend pas de nous et à laquelle on ne peut pas échapper.
Cette idée est la principale idée stoïcienne et elle doit être appliquée à toute chose ainsi
qu’a tout événement pour pouvoir atteindre le statut de philosophe.
La représentation « qu’est ce donc qui est à toi ? » L’usage des
représentations.
Chaque sentiments, chaque actions, chaque désir n’est pas universel mais dépend
uniquement de la « représentation » que s’en fait la personne qui le ressent.
LES SENTIMENTS :
Un homme doit donc posséder sa propre représentation de toutes choses et ne pas se
laisser influencer par la représentation que s’en fait son voisin car cette représentation
ne dépend pas de lui mais uniquement de son voisin.
Si son voisin est malheureux c’est
uniquement parce qu’il vit ce qu’il lui arrive en conformité avec la représentation qu’il se fait
lui-même du malheur.
En revanche si sa représentation de ce qu’il lui arrive était une
représentation heureuse pour lui alors le malheur ne l’atteindra jamais.
LES ACTIONS :
La représentation est aussi la projection des actions que nous allons accomplir dans le
futur, il faut donc se faire une représentation claire de la nature de chaque activité afin.
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