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Fiche de lecture Le blanc de leurs yeux : idéologies racistes et médias Stuart Hall

Publié le 14/08/2012

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D'ailleurs, l'étude des contre-publics subalternes prouve que certaines cultures porteuses d'un discours et de valeurs sur la société ne visent pas à être hégémonique puisque leur identité repose sur leur différence par rapport à la culture dominante. Ces groupes tentent d'influer sur l'idéologie en place sans pour autant gagner les postes d'autorité. Ainsi ils ne sont pas dans la prescription mais plus dans l'influence. La question qui se pose est alors celle de la prescription. Stuart Hall parle de vision « naturalisée « c'est à dire d'idéologies qui ne sont plus remise en cause. Si il existe une vision naturalisée rarement, voire jamais remise en cause, pourquoi les sociétés évoluent-elles ? Ici, le rôle des sous-groupes (homo et noirs par exemple) qui défendent leur identité sans pour autant chercher à devenir l'autorité et la capacité de chacun de ces différents groupes à se réunir autour des médias ou des œuvres culturelles qui leur semble relayer l'idéologie qu'ils défendent apparaissent fondamentaux. En effet, de la lutte pour les droits civiques à l'intégration du développement durable dans les principales problématiques politiques en passant par la reconnaissance des droits des homosexuels ce sont la revendication et la capacité de mobilisation des contre-publics subalternes dans la société qui semblent capables de faire évoluer la société sans rentrer dans le type d'affrontement idéologique que se livrent par exemple socialisme et libéralisme.

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« l'idéologie ? Est-ce que c'est par le politique, le médiatique, la culture populaire ou la culture sérieuse ? Par l'un ou par l'autre selon les cas ? Un autre élément important est celui de l'affrontement des idéologies.

En effet, il s'agit pour un groupe d'imposer sa conception du monde, l'articulation des conceptsqu'il propose et de les rendre hégémoniques au sens où le définit Gramsci.

C'est-à-dire être prescripteur des valeurs qui conduisent une société et ses choix collectifs.Comment une idéologie « dissidente » peut-elle renverser l'idéologie dominante ? Ou encore, comment s'intègre un nouveau concept, par exemple celui dudéveloppement durable dans les articulations qui différencient chacune des idéologies ? D'ailleurs, l'étude des contre-publics subalternes prouve que certaines cultures porteuses d'un discours et de valeurs sur la société ne visent pas à être hégémoniquepuisque leur identité repose sur leur différence par rapport à la culture dominante.

Ces groupes tentent d'influer sur l'idéologie en place sans pour autant gagner lespostes d'autorité.

Ainsi ils ne sont pas dans la prescription mais plus dans l'influence.

La question qui se pose est alors celle de la prescription.

Stuart Hall parle devision « naturalisée » c'est à dire d'idéologies qui ne sont plus remise en cause.

Si il existe une vision naturalisée rarement, voire jamais remise en cause, pourquoi lessociétés évoluent-elles ? Ici, le rôle des sous-groupes (homo et noirs par exemple) qui défendent leur identité sans pour autant chercher à devenir l'autorité et lacapacité de chacun de ces différents groupes à se réunir autour des médias ou des œuvres culturelles qui leur semble relayer l'idéologie qu'ils défendent apparaissentfondamentaux.

En effet, de la lutte pour les droits civiques à l'intégration du développement durable dans les principales problématiques politiques en passant par lareconnaissance des droits des homosexuels ce sont la revendication et la capacité de mobilisation des contre-publics subalternes dans la société qui semblent capablesde faire évoluer la société sans rentrer dans le type d'affrontement idéologique que se livrent par exemple socialisme et libéralisme.L'affrontement hégémonique passe par les stéréotypes et leur modification.

La question qui se pose alors est celle de qui est prescripteur de ces stéréotypes? Lescontre-publics subalternes sans doute, les dirigeants politiques, les médias, les artistes au sens large du terme (« sérieux » ou populaire) ou même les entreprisespeuvent selon les exemples être ce prescripteur.

Par exemple, aujourd'hui les valeurs de réussite sont issues du monde de l'entreprise alors que la valeur dudéveloppement durable est issue à la fois du politique et du scientifique.

La prescription des stéréotypes, l'affrontement des idéologies et la pérennisation de celles-ciconstituent donc un jeu complexe qui influent sur les valeurs d'une société. En effet, Stuart Hall ne répond pas dans cet article à la question de savoir comment la société change alors que les stéréotypes sur les noirs et les indigènes ne semodifient pas depuis 150 ans.

Cet extrait d'article ne permet pas d'approfondir à la fois les affrontements idéologiques et le passage des stéréotypes et de leurrépétition au fonctionnement même de la société. ----------------------- [1] Marc Lits, Du récit au récit médiatique, De Boeck, coll.

Info Com, Bruxelles, 2008.. »

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