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Fiche de lecture : la sociologie des organisations de Philippe BERNOUX

Publié le 13/08/2012

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 Freud et l’organisation : L’être humain est un être de désir, qui doit être reconnu par l’autre au sens de la reconnaissance sociale. Le désir correspond à la nécessaire reconnaissance de soi pour accéder à l’identité.   L’autre, l’amour et le père : un groupe existe qu’ a condition qu’il existe un lien libidinal entre un individu et son supérieur. Il existe donc un lien libidinal dans toute organisation   Lien social, lien tragique : Un des moyens de renforcer la cohésion du groupe, d’insister sur le lien libidinal en empêchant l’agressivité de s’exprimer entre les membres du groupe, est de détourner cette agressivité vers l’extérieur.   L’organisation idéale : Il y a la nécessité du respect des différences. L’organisation reconnait chaque individu comme différent et l’admet cependant comme membre du groupe. Le lien social doit donc occuper la place la plus importante dans les organisations.   L’organisation et ses névroses : La névrose est une incapacité à vivre en communauté. . Selon les hypothèses de Bion, le groupe de travail est influencé par des sentiments inconscients.il existe trois états émotionnels : lé dépendance (besoin d’un leader pour protéger et nourrir), le couplage (deux des leurs créer un leader) et l’attaque fuite (le groupe s’attaque à quelque chose à tout pris de quelque chose).

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« Dès le début de son livre, Philippe BERNOUX, précise que les chapitres 5 et 6 sont centraux pour expliquer et comprendre les organisations.Dans chaque chapitre, on se pose souvent une question à laquelle on répond.

D'ailleurs dans le 1 er chapitre, il explique la nécessité de partir d'une question pourtrouver une définition la plus juste possible.Tous le livre est illustré par de nombreux exemples pour faciliter la compréhension.On y retrouve un grand nombre d'auteurs, de théoriciens concernant le monde qui entoure l'organisation.

La réflexion de Philippe BERNOUX est avant tout baséesur une critique ou non, une précision ou une évolution des théories existantes. II- Problématique Comme vu, précédemment, l'auteur pose rapidement la problématique de son ouvrage étant donné qu'il faut toujours partir d'une question et nom d'une définition.La problématique générale de l'œuvre est : « comment expliquer les comportements des individus et ou des groupes au sein des organisations ? » III- Etude détaillée de l'œuvre Que cherchons- nous à expliquer ?Dans ce chapitre, l'auteur pose la problématique à savoir : « comment expliquer les comportement des individus ou des groupes au sein des organisations ? », « Peut-on trouver et définir une logique de ces comportement ? »La sociologie des organisations met en avant l'irrationalité apparente et l'imprévisibilité des comportements.

Philippe BERNOUX nous montre que le comportementde freinage des salariés dans une entreprise ne peut s'expliquer seulement sur un caractère individuel.

La relation entre l'individu et le groupe détermine des normesde comportements par rapport à des motivations. Il existe une relation de contribution/rétribution, l'individu agit selon son propre intérêt.

Il faut savoir que les acteurs interagissent les uns sur les autres. Selon le désir, le tempérament, les besoins, de chaque acteur, les normes de groupe sont ajustées.

Il est nécessaire de comprendre les relations qui existe entres lesindividus et les normes du groupe. Dans un souci de compréhension Philippe BERNOUX a fais le choix du modèle interactionniste.

Ce modèle n'exclu ni le déterminisme individuel, ni le réalismetotalitaire.

C'est lorsque les comportements sont interprétés comme des actions entreprises en vue d'obtenir certaines fins.

Le comportement résulte d'une intentionstratégique de l'acteur.

Les premières organisations de la société industrielle. Dans ce chapitre, l'auteur, retrace la naissance et le fonctionnement des premières organisations.Dans un premiers temps, Philippe BERNOUX, nous explique qu'à cette époque (XIXème), deux nouveaux modèles sont apparut : l'accumulation de capital et lesvaleurs bourgeoises.- L'accumulation du capital : le but est de faire un profit maximum grâce à une organisation rationnelle du travail et de la production.

Il existe une véritable éthiquecapitaliste.

L'éthique protestent a permit la libéralisation et la légitimité d'avoir une réussite matérielle sans avoir dans l'optique de partager.- La naissance des valeurs bourgeoises : la bourgeoisie a renversé l'ordre hiérarchique établi, qui ne suffisait plus aux nouveaux marchés.

Chaque étapes del'évolution de la bourgeoisie est accompagné d'un progrès politique.

Mais, la bourgeoisie engendre sa propre contradiction, le prolétariat.- L'individu et la raison : Avant le XIXème, les actions des individus étaient dictées par la religion.

Mais au fil du temps, l'intérêt individuel va primer sur laprovidence divine.

L'hédonisme et le scientisme vont être remis en cause, alors que la rationalisation préconisée par Taylor restera l'idée forte de la révolutionindustrielle. Ensuite, dans un second temps, l'auteur nous parle de l'évolution du travail dans l'entreprise.

Philippe BERNOUX, nous explique qu'il existe 3 phases :- Phase A : début de l'ère industrielle, on introduit la machine outil, c'est la machine la plus primitive.- Phase B : Elle correspond à la production en grande série.

Le travail va être décomposé et les machines sont spécialisées dans une seule opération.- Phase C : Elle correspond à une production en très grande série.

Elle s'inscrit dans un mouvement de recomposition du travail.

On assiste à une augmentation del'autonomie. Enfin, dans ce chapitre, l'auteur va mettre en avant TAYLOR.

On connait toutes les étapes : la flânerie des travailleurs, l'étude des tâches, l'idéologie de la science,l'homme motivé uniquement par l'argent…qui on conduit TAYLOR à la rationalisation.

Sa théorie sur la rationalisation du travail a fini par échouer, ses successeursl'appliqueront avec trop de brutalité.

Rationnaliser le facteur humain ? Philippe BERNOUX, étudie trois courants psychosociologiques permettant de mieux comprendre les organisations.- L'école des relations humaines est née de l'expérience Hawthorne et d'une enquête de la Western Electric sur l'amélioration des conditions de travail.

On se rendcompte que les ouvrières réagissent positivement au fait que l'on s'occupe d'elle pour améliorer leur situation, mais très vite on s'aperçoit que ça ne dure pas.

Pour lapremière fois, l'organisation est considérée comme un système social. - La théorie des besoins et des motivations trouve sa base avec la pyramide des besoins (organiques, de sécurité, d'appartenance, d'estime, et enfin de réalisation desoi) d'A.H Maslow, les besoins premiers (primaires) primes sur les suivants.

Ces besoins sont satisfaits dans l'ordre.

Ensuite Mac GREGOR issue de l'école desmotivations, pense que le contenu de la formation intéresse peu les encadrants mais c'est l'usage qu'ils en feront pour asseoir leur autorité qui est important pour eux.Puis, pour Herzberg, chaque individu éprouve deux sortes de besoins, et est ainsi à la fois Adam (il s'agit de l'instinct animal et de la volonté d'échapper à lasouffrance) et Abraham (représente le côté humain et le désir qu'il y a en nous de grandir psychologiquement).

Cette théorie des motivations à permit de trouver uneplace aux conditions de travail dans l'entreprise. - La satisfaction : On sait qu'il n'existe pas de lien entre satisfaction et productivité, mais cependant l'insatisfaction entraine turnover et absentéisme.

Il semble doncimportant de valoriser le travail des individus et du groupe. De l'individu à la fonction Dans ce chapitre, l'auteur évoque quatre théories différentes que nous allons successivement étudier.. »

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