Fiche de lecture : LA RENCONTRE DES HOMMES de BENIGNO Cacérès

« Forme TonExtrêmement discret.

« On dirait un ami qui, après sa journée de travail, vient bavarder un moment de ce qui luitient à cœur.

La voix est calme et bien posée.

Pas de grande révolte, pas de lyrisme, mais une solidité dans lesarguments, une logique et une sincérité qui emportent la conviction ».

(L'Ecole Libératrice.

23 Novembre 1951). CompositionLe roman se présente sous la forme d'un récit.

Une suite de chapitres écrits à la première personne selon undéroulement chronologique.

De l'enfance à l'âge adulte, une vie se montre ou plutôt ce qui est dit permet au lecteurde l'imaginer.

Constamment, une extrême retenue, met une sorte de voile sur le récit. Langue, styleStyle particulièrement dépouillé.

L'auteur a choisi les mots les plus simples.

Une poésie se dégage de cette manièrede raconter.

Et parfois le lecteur aura l'impression, malgré de douloureux passages, qu'il s'agit là de quelque chosequi rappelle « le Grand Meaulnes ». Quelques appréciations a) Sur l'auteur« Appelant à l'aide ses grands anciens, d'Agricol Perdiguier et Eugène Pottier à Jack London et Maxime Gorki,Bénigno Cacérès retrace ensuite, des romantiques aux contemporains, l'itinéraire des écrivains ouvriers.

De courtsportraits biographiques situent chaque auteur, dont les textes sont choisis avec un bonheur qui révèle une longuefamiliarité.

Un tel recueil, à la fois cohérent et divers, toujours direct, et souvent gai, n'avait, à notre connaissancejamais été tenté ».P.

Viansson-Ponté.

Journal « Le Monde » (à propos de « Regards Neufs sur les Autodidactes »). « C'est avec une sorte de passion que l'on découvre le livre de Bénigno Cacérès sur les autodidactes.

C'est untableau d'une véritable épopée culturelle qui nous est offert dans ce petit livre et c'est avec beaucoup de plaisir quenous l'avons découvert ».Bulletin du Livre Critique (A propos de « Regards Neufs sur les Autodidactes »). «...

des commentaires révélateurs sur les problèmes de ces hommes seuls et qui ont mené un difficile combat pouraccéder à la culture.Il faut lire dans le livre de Bénigno Cacérès, la biographie de ces hommes et les extraits de leurs récits, pourcomprendre que le combat qu'ils menaient à la fois pour eux-mêmes et pour les autres avait une incontestablegrandeur ».G.

Ganne.

France-Catholique (« Regards Neufs sur les Autodidactes »). « Entre le rapport Condorcet à la Convention en 1792 et la notion actuelle d'éducation permanente s'inscrit l'histoirede l'Éducation Populaire.C'est ainsi que Bénigno Cacérès introduit le lecteur dans l'étude passionnante et passionnée, qu'il développe en deuxcents pages d'une grande densité.

On doit lui être reconnaissant d'avoir entrepris, minutieusement, mais sansdétachement froid qui vide certaines études de toute substance humaine, le dépouillement systématique denombreuses études partielles, parfois peu connues, de donner à chacun sa place sans distinction des mobilessociaux ou philosophiques de l'action éducative ».Raoul Dubois, l'Education Nationale, 2 février 1965. « Voici un récit vivant et chaleureux des réalisations et des tentatives pour permettre l'accès de tous à l'Éducationet à la Culture ».Le Monde, 24 mars 1965 (« Histoire de l'Éducation Populaire »). Notes sur l'auteur Bénigno CACERES est né le 16 octobre 1916.

Il a vécu toute son enfance et son adolescence à Toulouse, danscette ville dont les vieux immeubles, les vieilles demeures de la rue des Filatiers, des Changes, de l'Inquisition, duTaur, etc...

sont autant de joyaux d'une époque où Toulouse était une capitale.

Dans son livre on sentconstamment l'amour pour une ville qu'il connaît bien.

Il a commencé à travailler dans des conditions à peu près. »