Fiche de lecture : La Fin de l'Histoire et le Dernier Homme de Fukuyama
Publié le 03/11/2012
Extrait du document
Pourquoi le mécanisme de la physique moderne conduit-il à la démocratie libérale ?
Seule la démocratie peut traiter l’ensemble complexe de groupe d’intérêts engendrés par l’économie
moderne
Tendances des dictatures à dégénérer avec le temps
Réussite industrialisation produit des sociétés à forte classe moyenne, qui exigent participation à la vie
politique et égalité des droits. Ces sociétés naissent de l’universalisation de l’éducation. Education libère des
préjugés et idées traditionnelles.
Mais démocratie pas très bonne pour régler conflits ethniques, raciaux (Noirs aux Etats Unis).
Si que réussite économique compte, le meilleur moyen est l’Etat autoritaire à économie de marché (comme
la Chine)
Peut on écrire histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique ? Oui. Histoire orientée, même si
schémas cycliques (rivalité Athènes Sparte et guerre froide)
Force du désir humain
Phénomène de démocratie ne s’explique pas qu’avec des facteurs économiques, car elle n’a presque jamais
été choisie pour des raisons économiques. Il faut qu’il y ait des hommes qui désirent le modèle de la
démocratie.
«
Pays libéral pas démocratique : Angleterre du XVIIIe siècle.
Libéralisme éco : droit à la liberté d’activités et d’échanges économiques.
Victoire de l’idée du libéralisme : « aucune idéologie à prétention universelle n’est actuellement en position
de rivaliser avec la démocratie libérale, aucun principe universel de légitimité avec la souveraineté du
peuple » (page 70).
A plus grande échelle, la progression de la démocratie n’a pas été continue.
Liberté et égalité plus
qu’ethnocentrisme ? Idée d’une histoire universelle de l’humanité.
Idée d’une histoire universelle
République de Platon : cycle naturel des régimes.
Aristote : comment un certain type de régime se
transforme en un autre, aucun régime ne peut vraiment satisfaire l’homme.
Pas de continuité de l’histoire
donc, histoire cyclique.
Histoire universelle : origine chrétienne.
Puis théories du progrès comme celle de Condorcet.
Kant : point
final de l’histoire : la liberté humaine.
Ressort de l’humanité qui la propulserait vers plus de rationalité :
l’insociable sociabilité, compétition
des hommes, son désir de gouverner et de dominer.
Hegel : « l’histoire du monde n’est rien d’autre que le progrès de la conscience de la liberté ».
Homme était
dans sa caractéristique essentielle indéterminé donc libre de créer sa propre nature.
Nature de l’homme est
de devenir autre que ce qu’elle a été avant.
Une fin de l’histoire : point final logique avec la réalisation de
l’autonomie absolue de la conscience, incarné par l’Etat libéral moderne.
Histoire finie en 1806 bataille Iena
veut dire que les principes de liberté et d’égalité avaient été découverts et réalisés dans les pays les plus
avancés.
Le mécanisme du désir
Pour histoire orientée ; seule science humaine qui soit cumulative et orientée est la science physique
moderne.
Rivalités militaires forcent progrès, et sa persistance constitue une forme d’uniformisation.
Mais est il possible de revenir à l’Etat pré moderne, le sens de l’histoire est-il réversible ?
Les barbares ne sont pas à notre porte
2 directions : rejet total des sociétés de la méthode scientifique (A) ou cataclysme mondial qui débouche sur
sa perte involontaire (B)..
»
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