Fiche De Lecture Jacques Le Fataliste
Publié le 23/12/2012
Extrait du document
PENSER A METTRE PAGES CORRESPONDANTES AUX FAITS
3) Les Nobles : l’aristocratie
Dans Jacques le Fataliste, les aristocrates sont mal considérés, car ils sont généralement présentés dans
des situations dégradantes : souvent réduits à ruser et à tromper, ils sont visiblement mal intégrés dans le
monde qui les entoure :
- Ils sont désargentés : la plupart ont des problèmes d’argent (St-Ouin doit comploter avec Merval) pour
obtenir quelque
argent, Le maître lui-même doit emprunter pour offrir des cadeaux à Agathe (signer des traites ou des
billets de change), et des Arcis doit accepter de vivre des aides de Mme de la Pommeraye, chez qui il
s’invite fréquemment.
- Ils sont présentés comme des êtres déclassés : le maître symbolise cette condition de l’aristocratie :
-Désemparés : le maître de Jacques n’est pas grand-chose sans son domestique (il s’endort parce qu’il
s’ennuie sans sa montre, sans sa tabatière et sans son valet. ou attend en tremblant lorsque Jacques est
confronté aux brigands de l’auberge.
-Autoritaires : ils usent de violence aisément lorsque leur autorité est remise en question: c’est le seul
moyen qu’il possède pour maintenir son autorité.
-Naïfs : le maître se laisse tromper à deux reprise par la même équipe d’escrocs – il est inadapté au
monde dans lequel il évolue, en ignore les rouages et les travers.
Jacques le Fataliste et son maître est un roman ancré dans l’esprit des Lumières : il pose la question du
bonheur et du malheur sur la terre, en en cherchant les raisons et en dénonçant les aspects immoraux du
système social propre à son siècle.
«
Deuxième journée : A cheval, Jacques et son maître arrivent dans un lieu qui est en fait une auberge, à
Conches, et Jacques raconte sa première nuit chez le paysan et rapporte le dialogue que celui-ci eut
avec sa femme à son sujet.
Troisième journée : Jacques est emporté puis blessé par son cheval, qui se trouve être celui d’un
bourreau, chez lequel le cheval l’a embarqué .Il est veillé par son
maître dans une nouvelle auberge (p.245).
Jacques poursuit ses amours : il donne les détails de son
opération chirurgicale du genou.
Il se met ensuite en pension chez le chirurgien, il raconte aussi son
séjour chez le chirurgien qui lui soutire 24 francs par jour.
(p.254).
Cette journée est accompagnée de digressions : l’histoire du frère de Jacques ; Jean (p.207), l’histoire de
Le Pelletier (p.225) , l’histoire du capitaine (p.231) et de Gousse (p.240).
Quatrième journée :
Ils se réfugient dans l’auberge du Grand-Cerf et restent à l’abri durant l’orage (p.269).
L'hôtesse se
lamente des blessures infligées par deux bourgeois à sa chienne Nicole, que nos deux héros prennent
d'abord pour sa servante.
Jacques poursuit ses amours : (p.260) il secourt une miséreuse puis, détroussé
par des brigands (p.272), se retrouve sans un sou.
Il refuse de manger, quand un carrosse vient le
chercher (p.274).
Digressions : Gousse en prison (p.266), et l’histoire du pâtissier et de la pâtissière (p.
277).
Cinquième journée (p.282) :
La patronne de l’auberge leur conte la terrible aventure survenue à l’un des clients de l’auberge, le
marquis des Arcis.
Ce voyageur, qui a délaissé son amante, Mme de La Pommeraye a subi sa colère.
Elle a réussi à se venger en lui faisant épouser une prostituée (p.297-369).
Sixième journée :
A l'auberge, Jacques, malade, entreprend de continuer l'histoire de ses amours : il est recueilli
par un seigneur, M.
Desglands, maître de Jeanne, elle-même mère de Denise, à qui elle confie le soin de
Jacques.
Mais Jacques se dispute avec son maître.
Tous deux quittent l'auberge en compagnie du
marquis des Arcis et de son secrétaire.
Le soir, le marquis raconte l'histoire du père Hudson.
Digressions : l’arrivée de Jacques au château de Desglands (p.376), l’histoire du père Hudson (p.
400).
Septième journée :
Réduit au silence par un mal de gorge, Jacques écoute son maître raconter l'histoire de ses amours :
(p.460) Etudiant innocent, il a été trompé par son ami, le chevalier de Saint-Ouin, qui s’est avéré être un
escroc.
Ce dernier lui a volé son argent et l’a poussé dans les bras d’Agathe sa propre maîtresse.
Le
maître de Jacques fut alors obligé d’endosser la paternité de l’enfant de ce bandit.
Jacques l'interrompt
pour connaître l'histoire de Desglands.
Après avoir retrouvé le cheval du maître, ils couchent en route.
Jacques raconte la perte de son pucelage.
Digressions : l’histoire de l'ami Bigre (p.426), puis de Suzanne (p.441), Marguerite (p.443), ainsi que celle
du vicaire du village et Suzon (p.450).
Puis l’histoire du chevalier de Saint-Ouin (p.478) et d'Agathe,
raconté par le maitre et interrompue par l'histoire de l'emplâtre de Desglands (p.502), que Jacques voulait
savoir.
Huitième journée :
(p.540) C’est vers la fin du récit que le lecteur apprend que le but de ce voyage est
justement cet enfant qui a aujourd’hui 10 ans.
Mais une fois à la porte de la nourrice, le hasard fait se
rencontrer le maître et le chevalier de Saint-Ouin, qui était venu, avec Agathe, voir son enfant.
Le maître
tue le chevalier en duel et s’enfuie en laissant Jacques se faire emprisonner à sa place.
Le malheureux
valet ne devra son salut qu’à des brigands, qui le font échapper de prison avec de nombreux autres
prisonniers, qui décident de piller le château de Desglands, mais Jacques parvient à éviter ce pillage et
sera ensuite accueilli au château, et épouse Denise.
Mais les amours de Jacques connaissent un
dénouement hypothétique, le narrateur a la fantaisie de trois dénouements différents, rapportés par.
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