FICHE DE LECTURE : Introduction à la pensée complexe de Edgar Morin

« l'organisation.

Or la configuration des éléments n'est jamais indifférente et l'intensité, la richesse et la diversité des relations ne l'est pas davantage.

La totalité etl'organisation échappent à l'analyse, car elles ne se rencontrent que dans l'intuition d'une complexité.

Il est impossible de saisir une partie sans embrasser le Tout.Dans l'entreprise les individus produisent des choses et s'auto produisent en même temps.

Si toute organisation a besoin d'ordre elle a aussi besoin de désordre.

Il s'ycréer une anarchie organisatrice spontanée.

Les rapports à l'intérieur d'une organisation sont complémentaires et antagonistes à la fois, fondée sur une ambiguïté,ainsi dans un système totalitaire la population peut à la fois résister et collaborer au système qui l'opprime.

On retiendra ici que la volonté d'imposer à l'intérieur d'uneentreprise un ordre implacable est non efficiente.

L'initiative à chaque échelon pour tous les individus est un modèle pus efficace. 6) ÉPISTÉMOLOGIE DE LA COMPLEXITÉ Le paradigme de la complexité demande que l'observateur soit pris en compte dans l'observation, ou encore le savant dans son savoir, le concepteur dans saconception.

Il doit pouvoir jeter une lumière sur son propre contexte socioculturel, non pas seulement, explique Edgar Morin, par modestie intellectuelle, mais parcequ'il y va directement de l'aspiration authentique à la vérité.

La réintégration de l'observateur dans l'observation est un pas décisif vers la complexité.La connaissance est organisatrice elle suppose une séparation avec soi même car l'inconnu n'est pas l'extérieur c'est nous même.

Il fait appel à la fois à la prise deconscience de soi, mais également à l'autocritique.C'est à travers le Tétragramme ordre /désordre /interaction /organisation, qu'il faut mêler et combiner a qu'Edgar Morin limite et borne sa réflexion sur la complexité.Ce faisant il sort de cette aspiration humaine qui nous pousse à la complétude.

Son appel à sortir de la barbarie des idées, et à utiliser, les concepts voyageurs faitappel à un nouvel art de vivre. CONCLUSION Dans ce livre métaphorique, construit de manière analogique avec son sujet d'étude, Edgar Morin nous présente une méthode la pensée nouvelle.

Il démontre en quoicelle-ci est la seule, à même de relever le défi de notre siècle la connaissance du réel.

La complexité, approche scientifique fondamentale pour comprendre lesphénomènes physiques et biologiques aussi bien que sociaux et sociétaux, naît dans la pensée de E.

Morin afin d'éclaircir un monde qu'il juge obscurci par une penséesimplifiante et simplificatrice.Son raisonnement n'est pas sous cet aspect seulement une forme de pédagogie, mais une invitation constante donnée à la pensée de percevoir les relations, lesinteractions, les boucles et à ne jamais isoler des processus entre eux.

C'est un véritable guide pour apprendre à penser de manière globale.Dans son principe même, la science complexe inaugure et promeut la transdisciplinarité.

Cette déclaration programmatique en faveur de la transgression des limitesest fréquente dans les textes d'E.

Morin.

Il se situe aux confins de « l'indiscipline » un peu comme certain pratique la désobéissance civile.C'est un véritable hymne à la créativité et l'inventivité, qu'il délivre ici même « Il faut détruire la muraille de Chine qui sépare l'anthropo-sociologie du continuent dela vie…».

Il crois profondément qu' « une pensée moins mutilante, mutilera moins les hommes mais fidèle à son paradigme, il intègre aussi la notion de l'incertitude,dans cette révolution de la pensée, qui risque de ne jamais se faire.« L'incertitude demeure, y compris en ce qui concerne la nature de l'incertitude que nous apporte le hasard ».. »