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Fiche de lecture – Guerre et guerriers dans la Grèce antique, Pierre Ducrey

Publié le 03/02/2012

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De la civilisation minoenne à la fin de la période hellénistique (accent mis sur le Péloponnèse et le IVème siècle.)

 

Généralités :

- cités autarciques agricoles : la guerre a lieu le plus souvent à la belle saison, après la moisson, pour permettre aux paysans de cultiver la terre (avant la guerre du Péloponnèse, pendant laquelle la guerre passe de saisonnière à annuelle.)

 

La révolution des hoplites : le citoyen-soldat

 

« L’hoplite est un guerrier de milice, un « amateur «. Armé à ses frais d’un coûteux équipement, il se bat pour sa patrie, ses biens, sa terre, sa famille. «

 

Révolution sociale, économique, culturelle (construction de grands sanctuaires, etc.) => développement démographique considérable => recherche de nouvelles terres.

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« particulièrement dans le deuxième puisqu’il s’agit alors de paysans qui se battent pour protéger leurs terres et pas directement la cité.

S’opposent aux aristocrates, mais ne sont pas pour autant un appui pour le pouvoir du peuple.

« D’autres encore contestent aux hoplites toute velléité révolutionnaire ou réformatrice.

» => selon A ristote, les hoplites succèdent aux cavaliers (aristocrates), sans que le peuple soit investi de pouvoirs politiques.

C’est progressivement que les hoplites deviennent une force.

Tyrtée (poète) : d’après lui, « le guerrier défend le bien commun, la patrie, la cité naissante.

» Professionnels de la guerre : Différent de notre définition de mercenaire : le soldat salarié peut être recruté, en faveur d’une alliance / d’un traité, dans les troupes d’un autre roi, prince, cité (l’auteur fait une comparaison avec les gardes suisses engagés dans les armées du roi de France.) Guerre du Péloponnèse => prolongation des campagnes => professionnalisation des armées (besoin d’un entraînement plus poussé que celui des hoplites et besoin de plus de soldats.) + nécessit é de laisser les paysans cultiver la terre : « La prolongation des campagnes et des guerres portait en germe la professionnalisation des armées.

» Changement des armes, deviennent plus perfectionnées => nécessitent entraînement et préparation technique plus poussés.

« Il en va de même pour la tactique : pour les troupes légères, tout est mouvement, déplacements rapides, interventions, puis promptes retraites, embuscades, coups de main, opérations qui demandent à être soigneusement préparées, bien commandées et exécutées avec rapidité et détermination.

» Apparition des « chefs de guerre » : meneurs d’hommes célèbres pour leurs talents militaires et leur crédit auprès des « grands » => assurent une bonne solde à leurs soldats (solde qui joue un rôle crucial : sans elle, les soldats de métier se mettent en grève ou passent à l’ennemi.) Demande en mercenaires augmente avec le développement de la tyrannie : le tyran cherche à asseoir son pouvoir.

Exilés (raisons économiques, politiques, sociales) = réservoir humain de mercenaires.

NB : même si les armées qui s’affrontent restent principalement des. »

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