Fiche de lecture - Boule de Suif - Guy de Maupassant
Publié le 16/01/2025
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«
Boule de suif
Guy de Maupassant
Court résumé
Boule de suif est une nouvelle écrite en 1879.
L’histoire est inspirée d'un fait divers qui se déroule pendant la guerre de
1870 : dix personnes fuyant Rouen envahie par les Prussiens ont pris
place dans une diligence.
Parmi elles, Élisabeth Rousset, prostituée
surnommée jadis « Boule de Suif » à cause de son embonpoint.
Le voyage n'est pas facile car il fait très froid.
La neige ralentit le voyage
et les voyageurs commencent à avoir faim.
Mais Boule de Suif a pensé à
amener des provisions qu'elle partage volontiers avec ses compagnons de
voyage.
Ils n'hésitent pas à oublier temporairement leurs préjugés afin de
bénéficier de la générosité de la femme.
Le soir arrivé, la diligence s'arrête à l'auberge des Tôtes qui est occupée
par les Prussiens.
L'officier prussien ne les laissera pas partir tant que
Boule de Suif n'accepte pas ses avances.
Avant le dîner, elle est appelée à
le rejoindre, mais elle refuse.
Elle ne veut pas entendre parler de coucher
avec l'ennemi.
Mais les autres voyageurs vont vite comprendre qu'il faut tout faire pour
convaincre Boule de Suif s'ils veulent quitter l'auberge et continuer leur
voyage.
Finalement, elle passera la nuit avec l'officier.
Le lendemain matin ils repartent.
Ils ont eu tous le temps de préparer de
quoi manger sauf Boule de Suif mais personne ne partagera avec elle ses
petits plats.
La nouvelle met en lumière les thèmes de la morale, de l'hypocrisie sociale
et du patriotisme.
Personnages
Elizabeth Rousset (dite Boule de Suif) : une femme qui vit de la
prostitution.
Elle est petite et ronde, mais fraîche.
Elle a de beaux
yeux et une jolie bouche.
Elle prend soin des autres personnes qui l’accompagnent dans son
voyage vers Dieppe, alors que ces dernières ne l’estiment pas et la
méprisent.
À deux reprises, Boule de Suif leur vient tout de même
en aide.
Le jour de leur départ de Rouen, Boule de Suif est la seule
passagère de la voiture à avoir apporté de la nourriture.
Avec
générosité, elle offre à manger aux autres voyageurs.
Peu à peu,
1
puisqu’ils ont très faim, les membres du groupe acceptent, avec
réticence, de partager ses victuailles : « [Le comte de Bréville] se
tourna vers la grosse fille intimidée, et, prenant son grand air de
gentilhomme, il lui dit : “Nous acceptons avec reconnaissance,
madame.” Le premier pas seul coûtait.
Une fois le Rubicon passé, on
s’en donna carrément.
Le panier fut vidé.
Elizabeth Rousset quitte Rouen, car elle refuse de coopérer avec les
Prussiens qu’elle déteste, comme elle soutient Bonaparte.
M.
et Mme Loiseau : les marchands de vin en gros de la rue Grand
Pont.
C’est un nouveau bourgeois qui vend du mauvais vin aux
petits débitants des campagnes.
C’est un filou qui a la réputation de
gredin joyeux.
Sa femme s’occupe des comptes
M.
et Mme Carré-Lamadon : marchands de coton.
Homme
considérable et propriétaire de 3 filatures.
Officier de la Légion
d’Honneur et membre du Conseil Général.
Sa femme est plus jeune
et bien jolie
Le comte et la comtesse Hubert de Bréville : descendants de la
royauté.
Le comte est un vieux monsieur.
Il est aussi collègue avec
M.
Carré-Lamadon.
On sait que la comtesse a eu une liaison avec un
officier.
Son salon est le premier du pays.
Leur fortune est
importante.
Deux religieuses qui ne révèlent pas leur identité.
Une est assez
âgée et porte les signes de la petite vérole sur son visage (MST),
l’autre est maigre.
Monsieur Cornudet : démocrate féroce.
La terreur des gens
respectables.
Il a engrangé une fortune qui vient de son père,
ancien confiseur.
Il souhaite mettre en place la République.
Même
s’il est démocrate, il ne fait rien pour soutenir Boule de Suif, car elle
a refusé de coucher avec lui.
L'officier prussien : très grand, mince, blond avec une grosse
moustache
M.
Follenvie : aubergiste de Tôtes
Résumé long
Chapitre 1
2
Le livre commence avec la description des soldats en fuite.
C’est la défaite
des soldats français contre les Prussiens qui allaient rentrer dans Rouen.
C’est la débâcle, les soldats, comme les officiers avaient leurs uniformes
en lambeau.
Ils allaient à pied et quittaient Rouen.
Dans la ville, les bourgeois avaient peur de l’arrivée des Prussiens.
Les
boutiques étaient fermées et les rues silencieuses.
Le lendemain, les
soldats ennemis arrivaient.
Les habitants étaient cloitrés chez eux.
Les soldats arrivèrent dans Rouen et frappèrent aux portes.
Les officiers
prussiens prennaient leur repas avec les familles.
Certains étaient bien
élevés.
Les habitants bourgeois collaboraient et restaient polis dans la
maison.
Ils les ignoraient en dehors.
Petit à petit, la vie reprennait dans la ville.
Mais il demeurait une
atmosphère spéciale.
Les vainqueurs demandaient de plus en plus
d’argent et les bourgeois n’en étaient pas contents.
Certains officiers sont
tués.
Mais les soldats prussiens ne se livraient pas à du pillage.
Des bourgeois voulaient se rendre dans la ville du Havre occupée par
l’armée française, car ils y avaient de grands intérêts, en passant par
Dieppe où ils prendraient un bateau pour rejoindre Le Havre.
Il fallait une
autorisation de départ.
Chapitre 2
Un mardi matin, 10 personnes ayant obtenu l’autorisation de partir,
rejoignirent une calèche avant le lever du jour à 4h30.
La nuit, il avait
neigé.
Il faisait très froid.
3 hommes se connaissaient et se mirent à discuter.
Ils étaient
accompagnés de leurs femmes.
La neige continuait de tomber.
Le
conducteur de la calèche avait attaché les chevaux et proposa aux
voyageurs de monter dans la calèche.
La calèche prit la route, mais c’était
difficile pour les chevaux, qui étaient 6 au lieu de 4 habituellement.
Le jour se levait et la calèche sortait très lentement de la ville.
Monsieur et Madame Loiseau avaient la meilleure place de la calèche.
Ils
sommeillaient.
Toutes les femmes étaient sur le même banc.
Bientôt, les voyageurs reconnurent Boule de suif et commencèrent à en
parler en chuchotant.
Elle les regardaient et les autres se taisent.
Les hommes se mirent à parler d’argent.
Chacun avait su profiter de la
guerre pour d’enrichir.
3
La calèche avançait très doucement et avait pris du retard.
Les passagers
avaient faim et rien à l’horizon.
Les paysans croisés avaient caché leur
nourriture.
Les passagers commencèrent à se plaindre de la faim.
Seul
l’un d’eux avait apporté un peu de rhum.
Seules les bonnes sœurs et
Boule de suif restaient silencieuse.
Tout à coup, Boule de suif sortit un panier avec 2 poulets et d’autres
choses : pâtés, fruits, friandises … elle commença à manger.
Tout le
monde la regardait et la méprisait.
Loiseau dit qu’elle avait bien mieux préparer le voyage qu’eux.
Elle
proposa un peu de poulet.
Il accepta, prit une cuisse et la mange.
Elle
proposa aussi aux bonnes sœurs qui la remercièrent.
La comtesse
s’évanouit.
Boule de suif offrit timidement à manger à tous.
Petit à petit,
tout le monde accepta avec reconnaissance, mangea et but le vin, dans la
même timbale.
Bientôt le panier était vide.
Chapitre 3
Petit à petit, les gens se détendirent et la conversation allait bon train.
Boule de suif raconta comment elle avait quitté Rouen.
Même si elle avait
suffisamment de provisions pour tenir longtemps dans sa maison à Rouen,
elle n’a pas pu supporter de voir les Prussiens envahir la ville.
Certains ont
essayé de rentrer dans sa maison.
Elle s’est défendue et s’est attaquée à
un soldat.
Puis elle a pris la fuite.
Les autres passagers se montrèrent
compréhensifs et un peu admiratifs, mais toujours avec condescendance.
Elle est bonapartiste et antidémocrate.
Depuis la fin du repas, les conversations sont moins dense et la nuit
tombe.
Il semble que Cornudet tente d’approcher Boule de suif, mais il se
fait rejeter.
La calèche arriva enfin à Tôtes ! Cela fait 14h qu’ils
voyageaient.
Mauvaise surprise, les Allemands étaient là.
Le conducteur ouvrit la porte.
Il était avec un officier grand, blond et maigre.
Il dit aux voyageurs en
français, mais avec un fort accent, qu’ils pouvaient sortir.
Tout le monde
descendit et entra dans l’auberge.
L’officier avait un papier sur lequel
étaient inscrits les noms et professions des voyageurs.
Ces derniers commandèrent le dîner à l’auberge.
Le patron de l’auberge,
asthmatique, demanda à Elizabeth d’aller voir l’officier prussien qui voulait
lui parler.
Elle refusa.
Tout le monde se mit à discuter et les passagers
dirent à Boule de suif qu’elle devrait y aller.
Elle accepta, pour les
voyageurs qui la remercièrent.
4
Tout le monde se mit à manger.
Peu après, Boule de suif revint.
On lui
demanda ce qu’il s’était passé.
Elle refusa de parler et chacun se remit à
manger, à boire et à discuter.
On se plaiganait de devoir nourrir les
militaires, de la guerre et des dirigeants.
Chapitre 4
Après le repas, chacun va se coucher.
Loiseau fit mettre au lit son épouse,....
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