Fiche de lecture : À l'ouest rien de nouveau, Erich Maria Remarque.
Publié le 20/08/2012
Extrait du document
Paul obtient une permission de quinze jours suivie d'une période d'entraînement. Il se sent alors coupable de recevoir ce droit vis-à-vis de ses camarades. En arrivant chez lui, il découvre sa mère alitée à cause d'un cancer mais soulagée que son fils soit encore en vie. Il remarque les rationnements alimentaires auxquels les populations sont soumises mais surtout il observe le fait que les gens pensent savoir ce qu'il se passe sur le front : « il paraît que c'est terrible !« mais qu'ils ne peuvent décemment pas imaginer la réalité ; la barrière entre ceux ayant combattus et les autres est significative. Lors de cette permission, en retrouvant sa chambre, il constate que son enfance est définitivement perdue et que tant que la guerre durera, le retour chez soi est destructeur plutôt que réparateur. À son retour au front, il est heureux de voir que ses amis sont toujours vivants, mais Paul et Kropp sont blessés, rapatriés à l'arrière (Paul fait en sorte de rester avec Kropp). Alors que Paul guérit, Kropp se fait amputer d'une jambe, perte inestimable pour le jeune homme qui sans le soutien de Paul se serait suicidé. Lors de sa convalescence, Paul observe encore une fois les dégâts causés par la guerre : les souffrances endurées et les traces indélébiles laissées sur les corps.
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