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Fiche de lecture : À l’ouest rien de nouveau, Erich Maria Remarque

Publié le 03/07/2012

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Lors des séjours en premières lignes, les rats, les gazs et la mort leurs tiennent compagnie. Ils voient de jeunes recrues envoyées au combat sans aucune expérience et traumatisée se faire exterminer par centaines. Paul n’était alors qu’un spectateur passif de cette horreur qu’est la guerre, comme les autres il n’était qu’un automate s’interdisant de penser, de réfléchir pour ne pas chercher à fuir (synonyme de mort assurée). Mais lorsqu’un jour il se retrouve au milieu du no man’s land dans un trou d’obus avec à ses cotés un soldat français mourrant, il essaye de le soigner et il commence à réfléchir : il se questionne sur le but de cette guerre, sur sa forme ; c’est une guerre entre des nations mais qui détruit des hommes en vérité tous égaux et se français qui se trouve à coté de lui est alors un ennemi mais seulement car une poignée de dirigeants l’ont décidé. Kropp en avait d’ailleurs fait la remarque : la guerre devrait être un combat singulier entre les chefs d’état car après tout ils déclarent la guerre donc c’est à eux de la mener et non pas leurs peuples qui n’ont pas demandé une telle boucherie. Ils n’ont que dix-neuf ans, leur enfance s’est achevé prématurément et ils n’ont connus de la vie que la guerre, il ne savent que cela, ils n’ont pas de métier auquel se rattacher : leur métier c’est de tuer. 

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