Fiche De Lectue : Sur Les Perses D'Eschyle

« Eschyle, dans sa pièce, nous fait la description du combat naval de Salamine à travers l’œil d’un Perse : le messager venu rapporter la nouvelle de la défait à la Reine Atossa.

A travers ce personnage Eschyle émet une description des événements, en majeure partie proche de la réalité, mais il nourrit son récit par le mystère autour de la victoire grecque, ceci à travers un registre épique.

L’auteur met tout d’abord en avant la supériorité gigantesque de l’armée perse face à armée grecque.

Le messager fait par à la reine de vaisseaux dans chaque camp et c’est ainsi qu’on apprend, Delon Eschyle, que les Grecs ont à leur disposition « à peu près dix fois trente vaisseaux et encore, à coté dix navire d’élite » alors que les Perses ont une flotte de, précisément, mille deux cent sept vaisseaux.

Eschyle, ici, fait parler son messager avec vraisemblance en ne donnant qu’un effectif approximatif de la flotte grecque et un nombre très précis pour la flotte perse.

Eschyle ensuite, fait l’éloge de l’intelligence grecque en rappelant l’élément déclencheur de la bataille : l’envoi de Thémistocle de Sikinnos auprès des ¨Perses afin de les convaincre de la lâcheté des hommes grecs et de la nécessité d’attaquer sur la rade de Salamine, lieu à l’inverse propice à une victoire de la flotte grecque en infériorité numérique.

Le messager relate ensuite la mise en place et l’envoi de la flotte en direction de Salamine ainsi que l’attente du combat.

Dans cette première partie de la description est mise en avant, le caractère mystérieux de la nuit, citée à plusieurs reprises et qui dans le cadre de la bataille est un atout pour les Grecs.

A ceci vient s’ajouter « le jour aux blêmes coursiers », citation dans laquelle on reconnaît l’épithète homérique évoquant le char du soleil et qui provoque chez les Grecs « une clameur éclatante » comme si ici le Soleil, divinité perse nommée Ahuramazda, était aussi du côté des Grecs.

L’auteur fait apparaître ici une atmosphère mystérieuse comme si malgré l’infériorité militaire des Grecs, ils étaient soutenus par les dieux, qui s’acharnent sur les Perses prétentieux à l’image de leur chef.

Dans sa description, Eschyle à travers les paroles du messager met en relief la peur qui anime le peuple perse.

Le lancement de l’attaque des Grecs à travers les cris que les perses entendaient et qui provoquaient chez eux comme il nous est dit de la crainte.

L’auteur en plus de ça, souligne à travers ces cris de guerre, le courage et la force que les Grecs mettent au combat.

Eschyle décrit ensuite l’affrontement des deux flottes qui se heurtent, et peu à peu, la chute de l’armée perse, qui dans ce petit espace, n’est pas apte à combattre.

Eschyle souligne donc encore une fois la ruse et l’intelligence des Grecs puis poursuit en décrivent l’atrocité de la scène à laquelle assiste le messager, c’est-à-dire « ce carnage d’hommes » dont la plupart, comme il est souligné dans le texte, sont des barbares.

Il insistent ici sur l’importance de la mer, où les Perses sont pris « comme des thons, ou des poissons, pris aux filets » Ces hommes et leurs vaisseaux semblent être engloutit par la mer qui elle-même soutient les Grecs.

On retrouve donc encore une fois la haine des dieux envers les Perses.

Eschyle, en réalisant un tableau précis de la bataille naval de Salamine, montre donc, à travers les images que voit le messager et ce qu’il entend, d’une part la peur qui anime l’ensemble des Perses et d’autre part les énormes pertes qui lui ont été infligé durant le combat, ce qui a pour but de flatter les spectateur grecs.

Il cherche également à montrer à quel point l’armée grecque, inférieur en nombre, a su par son intelligence et les soutient des dieux, venir à bout des Perses dans ce combat naval. 4) Comparez cette vision d’Eschyle à la description de la bataille par Hérodote Haut du formulaire Les Perses d’Eschyle est la seule tragédie de l’Antiquité grecque qui nous est parvenue traitant d’un fait historique.

La bataille de Salamine telle qu’elle nous est rapporté ici est peut être comparée aux récits des historiens.

Hérodote nous rapporte également le récit de cette bataille dans son œuvre, Enquêtes, VIII, 75-96.

Nous allons donc comparer la vision d’Eschyle à la description d’Hérodote.

Hérodote nous. »