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FIANÇAILLES DE MONSIEUR HIRE (Les) de Georges SIMENON (Résumé de l’ouvrage)

Publié le 10/10/2018

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FIANÇAILLES DE MONSIEUR HRE (Les) Georges SIMENON. Roman, 1933.

 

Une femme a été violée et laissée pour morte sur un terrain vague. Dans le voisinage, tous les soupçons se portent sur monsieur Hire, de son nom Hirovitch, juif d’origine russe, taciturne et austère, en un mot différent des autres et, donc, mal aimé. Commence alors pour cet homme sans défense, victime de l’affreuse complicité d’une foule veule, une lente et inexorable descente aux enfers. Il sait en effet, pour son malheur, que le véritable meurtrier est Émile, l’amant d’Alice, une femme dont il est secrètement amoureux et qu’il épie depuis longtemps de sa fenêtre. Un jour, accomplissant enfin un de ces gestes qui le relient au désir et à la vie, sur un signe d’Alice, il la rejoint dans sa chambre. Fragile, avide d’amitié et de tendresse, ébloui par cet amour qui semble s’offrir à lui, leurré par une promesse de fiançailles, il jure d’abord de taire le nom du coupable, puis écrit trop tard une lettre de dénonciation, si confuse et comme lui si anodine qu’elle ne sera pas crue. Dès le lendemain, de retour chez lui, le piège tendu par Alice se referme sur lui: les preuves l’accablent et, manquant de se faire lyncher par la foule, il se réfugie, terrorisé, sur le toit de sa maison, glisse et trouve la mort.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)FIANÇAILLES DE MONSIEUR HIRE (Les).

Ro1nan de l'écrivain belge d'expression française Georges Simenon (né en 1903), écrit à Porquerolles au printemps 1933, à la même époque que le Coup de l1t 'ne (*), et publié la même année.

A Villejuif, la police enquête sur tln crime de sadique.

Une femme a été tuée dans un terrain vague et la concierge de M.

Hire (un individu qui vit si bizarrement !) va dire au commissariat qu'elle a vu chez lui une serviette ensanglantée.

M.

Hire est un petit homme laid et gras, d'une « chair si douce et si molle que ses mouvements en étaient équivoques )> .

Des inspecteurs le prennent en filature : il se livre à une occupation assez minable d'escroquerie à la petite semaine dans le quartier de la place Voltaire et traîne dans les quartiers déshérités de Paris potlr aller échotier dans un établissement de bains louche de la place d'Italie.

Tous les soirs, de sa fenêtre, il épie le coucher de ses voisines et surtout de la petite bonne de la chambre d'en face.

Alice sort le dimanche avec Émile, un garçon qui l'emmène au match de football.

M.

Hire les suit avec tant de constance qu'Alice se pique au jeu et se met à l'aguicher.

Il est trop timoré pour profiter de Res invites, mais il arrive à savoir que c'est Émile qui est l'auteur du crime pour lequel on continue à le soupçonner.

Les policiers sont surpris de voir qu'il se fait passer pour un i11specteur de la sûreté au Bowling v"'" ol­ taire, où il a ses habitudes.

Il va de lui-même au Quai des Orfèvres, où il est fiché pour cliverses escroqueries; il a n1ême fait de la prison pour attentat aux mœurs.

Depuis qu'il a quitté la bou­ tique de tailleur de sor1 père, M.

Hirovitch, un Polonais qui ne parlait que le yiddish, il n'a eu que de mauvais rapports avec la police et ses dénéga- tians ne font qu'aggraver les soupconA.

Une seule solution : ft1ir à l'étranger, et il cr. »

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