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FANTÔMAS de MARCEL et PIERRE SoUVESTRE (résumé & analyse)

Publié le 10/10/2018

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FANTÔMAS de MARCEL et PIERRE SoUVESTRE

Roman, 1911-1914.

Qui est Fantômas, l’ennemi numéro un de la police? Personnage mystérieux, véritable génie du crime, il surgit là où on ne l’attend plus, excelle à se grimer et possède tant de visages qu’il est impossible de lui assigner une véritable identité. Tout commence, pour ce héros d’une longue série. avec le meurtre de lord Beltham. L'enquête, menée par l’inspecteur Juve, piétine et s’égare dans des hypothèses douteuses; les morts s’acccumulent et le mystère s’épaissit. Les soupçons se portent d’abord sur le jeune Étienne Rambert, puis sur Gurn, l’amant de lady Beltham. Pour Juve, cela ne fait aucun doute: Fantômas est Rambert, et Rambert et Gurn ne font qu’un! L’odieux Fantômas est jugé et condamné à mort, 

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)FANTÔMAS.

Tel est le début de F antômas (*), le célè re roman­ feuilleton de Marcel Allain et Pierte Souvestre, qui va s'étendre, de 1911 à 1914, en 32 volu­ mes.

12 autres volumes parurent ensuite sous la signature du seul M.

Allain.

Fantômas tra­ verse cette itrunense chronique po ulaire sous des aspects sans cesse différents : c an gea nt de visa e il excelle à se grimer , de nom, de con ition sociale ou de nationalité, suivant les phases de sa lutte incessan te contre la police représentée par l'inspecteur Juve.

En ce se réincarnent les héros chers à la mémoire populaire, le Masque de Fer, Cartou­ che ou Lacenaire.

Plus encore qUe pour l'argent, il semble que ce soit par goût que Fantômas commet ses forfaits, surtout pour défier cette société pour laquelle il n'a que haine et mépris.

Ce Fregoli, ce Robert Houdin du crime, exécute ses victimes en raffinant toujours sur la difficulté de l'entreprise, faisant son œuvre sinistre dans les circonstances les plus imprévues.

Il y a en lui un goût sponif du record et il prend un soin maniaque de grande vedette à soigner sa publicité scandaleuse.

Il retourne contre son ennemi -une certaine classe sociale riche et oisive d'avant 1914 - les grandes inventions scientifiques du début du siècle.

Aucune technique n'a de secret pour lui et toutes deviennent les instruments de ses crimes.

Il use en virtuose aussi bien de l'auto­ mobile que de l'avion ou même du sous­ marin.

Quant à sa force physique et à son agilité, elles sont prodigieuses et en font le père du « superrnan >> des américains.

Panni les mille visa$es qu'il revêt, il en est un qu'il semble affectionner tout particulière­ ment, c'est celui de l'homme du monde.

C'est cette silhouette en tenue de soirée, portant haut-de-fo rr11e et le visage couvert d'un mas­ que, qui est devenue populaire.

Cette popula­ rité était si grande qu'en 1912 Fantômas fut accusé, à la tribune de la Chambre, d'avoir inspiré les actes de la « bande à Bonnot )) qui sévissait alors.

L'un des héros favoris des sur­ réalistes, il apparaît dans le Cornet à dés *) de Max Jacob, lequel fut, avec Guillaume pol­ linaire, le facétieux fondateur d'une >.

Le poète Robert Desnos écrivit, en 1933, une savoureuse Com­ plainte de Fantômas qui fut accompagnée dune musique de Kurt Weill.

P.

D.

R.

* Dans les années 1913-1914, Louis Feuil­ lade réalisa une remarquable série de cinq films d'après l'œuvre d'Allain et Souvestre.

Marcel Allain devait dire plus tard que Louis Feuillade était « le seul qui ait compris Fan­ tômas >>.

Le rôle du. »

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