Eugène de Jodelle
Publié le 30/12/2018
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Eugène
A un moment où les textes comiques français sont très rares et tiennent encore de la farce, quand ils ne sont pas des traductions de la comédie érudite italienne ou de la commedia dell'arte, ou de simples adaptations de Plaute ou de Térence, l'Eugène (1552) de Jodelle occupe une place originale et apparaît bien comme la première comédie bourgeoise d'une longue tradition. « Rien d’étranger on ne vous fait entendre », dit Jodelle dans un prologue-manifeste. Il a cherché à atteindre « le plus bas populaire », mais avec des personnages qui ne chaussent pas les « sabots » de la farce ou de la comédie paysanne de Ruzante : de condition plus élevée, l’abbé Eugène, qui vit en épicurien, sa sœur Hélène, personnage noble et touchant, l’homme d’armes Florimond, qui vient de se distinguer dans la campagne du duc de Guise, sont plus que des personnages de farce. De même, dit Jodelle, « le style est nôtre », il est « de ce langage », et le débat —
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