Etudes sur l'hystérie de Sigmund Freud et Joseph Breuer
Publié le 22/03/2020
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Pourquoi? Parce que certaines résistances séparent le monde psychique du système nerveux, à la manière d'isolants placés dans les installations électriques. Mais, chez l'hystérique, certaines résistances sont anormalement faibles ; elles cèdent à l'excitation émotionnelle et « une manifestation anormale de l'émoi se produit». Cela correspond à une réaction anormale des affects (ou état affectif), appartenant en propre à l'hystérie, à condition qu'elle se produise «spontanément», sans raison objective bien enracinée dans le réel. Ces réactions morbides, maladives «ravivent l'affect originel», réactivent l'état affectif à l'origine de la maladie. Lorsque, dans l'esprit, une représentation liée à l'affect originel surgit, celui-ci se ravive d'autant plus facilement qu'il n'a pas été abréagi (c'est-à-dire quand il ne s'est pas déchargé ou libéré). Dans la vie courante, on sait très bien que « l'affect de colère» se rallume facilement au souvenir de l'offense lorsque celle-ci n'a pas été vengée. Ainsi Freud précise :
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