ÉTUDES SUR LE SYLLOGISME. de Jules Lachelier (résumé)

ÉTUDES SUR LE SYLLOGISME.

Deux essais de Jules Lachelier (1832-1918), parus dans des revues, respectivement en 1876 et 1906, réunis par la suite en volume et publiés à Paris en 1907. L’auteur s’y livre à une analyse logique du syllogisme traditionnel, tendant (essentiellement) à confirmer la valeur de la logique aristotélicienne et des principes fondamentaux sur lesquels elle repose. Dans le premier de ces essais, Lachelier révèle, dans le domaine purement logique, une certaine tendance au rationalisme, au développement déductif par opposition à l’intuitivisme. Il s’attaque en effet à la théorie selon laquelle tout raisonnement syllogistique aurait pour base et justification, Facte d’inférence immédiate ; autrement dit : étant donné une proposition ou une affirmation, on en « infère » une autre, sans avoir besoin d’une affirmation supplémentaire (ex. : « Tous les hommes sont mortels » donc « nul homme n’est immortel »). A l’encontre de cette thèse, Lachelier démontre que la déduction syllogistique a une base spécifique qui en fonde la validité, et même, que l’inférence immédiate n’est qu’un syllogisme (une déduction) sous une forme différente.